Chapitre 34 : Alone ... again ...

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PDV ANNA : 

Je compte plus depuis combien de temps j'ère seule dans cette forêt. Heureusement pour moi, j'avais pensé à récupérer mes affaires dans ma cellule, ainsi que ma carte rudement bien renseigné. 

Je commence à ressentir la faim, mais surtout la soif. Je me pose quelques secondes. Je sors la gourde de mon sac et bois les dernières gouttes d'eau. 

Je soupire tout en m'affalant contre l'arbre derrière moi. Bon sang, j'pensais pas que ça serait si difficile de me retrouver de nouveau seule. 

J'étais passé le reste de la nuit dans la prison. Après tout, y avait que les grognements des morts qui me posaient problèmes, mais bon, j'pouvais pas rester là-bas à m'apitoyer sur mon sort. 

Je savais que les autres s'en étaient sortis, c'était une évidence même. Je reprends ma route. 

Plusieurs heures s'écoulent. La nuit commence à pointer le bout de son nez. Je regarde une dernière fois ma carte avant de m'agenouillé au sol. Je n'arriverais pas à atteindre la cabane avant la tombée de la nuit, puis à quoi bon ? 

Je sentais mes forces me quitter. Le manque de nourriture et d'eau commençaient à me faire perdre le peu d'espoir qui m'habitait encore. 

Soudain, un bruit de moteur plus loin me sort de mes pensées.

Je reste quelques secondes au milieu de la route à me demander ce que j'étais censé faire.

J'suis partagé. Est ce que je prends le risque de rester visible et ainsi espérer obtenir de l'aide ?

Ou est ce qu'il vaut mieux que j'me planque car avec ma bonne étoile j'ai toutes les chances d'encore tomber sur un taré ?

Hum. J'met pas longtemps à me décider.

Ni d'une, ni deux, je saute dans le fossé. Et comme j'venais de le dire, avec la chance qui me guettait, je tombe et roule sur plusieurs mètres avant de terminer ma course contre un arbre.

Je lâche un cri de douleur tout en me tenant la tête. Pour rien gâcher du plaisir, v'là que mon ventre me relance.

Je porte ma main dessus et je découvre que je saigne.

Moi : " Merde... Ça s'est ouvert..." Soufflais-je d'agacement contre moi-même.

Dans la famille cruche j'demande la blonde et me voilà. Putain mais c'était quoi cette chance de merde que j'avais depuis cette foutue épidémie.

À croire que ma vie d'avant était tellement parfaite, que le tout puissant la haut n'avait rien trouvé de mieux que de s'acharner sur moi histoire de me voir bien galérer comme il faut.

Je me relève tant bien que mal mais tout de même avec plus de mal que de bien, bref, vous me suivez.

Je commence à remonter la pente avant de me planter au milieu de la route.

Bêtement je regarde le chemin qu'avait emprunté la voiture mais je n'ai aucun regrets.

Comme j'le disais je tombais sans arrêt que sur des tarés donc j'vois pas pourquoi ça changerait maintenant.

Ma priorité était de trouver un endroit où passer la nuit car certes je ne craignais pas les rôdeurs, mais les humains si, donc pas question que je crèche à la vue de tous.

Je me remet donc à marcher tout en restant sur la route.

J'finis par tomber non loin d'une maison abandonné. Elle est dans un état pitoyable. Des fenêtres brisées, la porte d'entrée défoncée mais avantage, il y avait un étage.

J'ai pas peur d'eux..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant