ᵒˢ

Kuzan x artist! reader

Adossé à un arbre situé dans un parc, crayon la main, tu dessinais les choses que tu pouvais observer, comme les personnes discutant ou même chahutant entre eux ainsi que le décor.
Tu attendais quelqu'un de très précieux à tes yeux.
Ton modèle.
En effet, ton "meilleur ami" avait accepté d'être une source d'inspiration pour toi et ton art.
Tu étais donc là, à l'attendre.
Tu ne t'étonnais même plus à se qu'il soit en retard; se garçon était là définition même de la flemmardise.
Tu décidai donc de ranger tes affaires.

Il arriva enfin, marchand à une allure lente, comme à son habitude.

- C'est pas trop tôt, t'exclama-tu.

- Excuse moi, je me suis endormi pendant mon dernier cours, rétorqua le noiraud.

Non pas étonné, tu te contenta de lui sourire.

- Pour te faire pardonner, tu me dois une séance de dessin.

Il se contenta d'hoché lourdement la tête.

Tu attrapa son bras pour le traîner en direction de chez toi.

À ton domicile

Tu installa rapidement tes affaires.
Tu lui fis signe de retirer son haut pour pouvoir faire quelques croquis....mais pas seulement.
Tu en profitais un peu, en effet.
Pendant que tu dessinais, ta conscience était ailleurs.
Tu pensais à la façon dont le plus grand y'avais charmer.
Toi-même tu ne savais pas comme cela était arriver.
Certes il a un corps très bien sculpté et des traits fins, mais il avait cette manie de traîner qui te mettait constamment en rogne.
Mais malgré ça tu l'adorais, et tu avais l'intention de continuer et de profiter de lui.
Oui, toi-même trouvais ça très pervers, mais que pouvais-tu y faire ?

- (T/p) ?

Sorti de tes songes, tu regarda le noiraud posé sur la chaise en face de toi.

- Oui ?
- J'aimerais t'annoncer quelque chose après que tu es fini.

Tu hocha doucement la tête et repris ton croquis; tu remarqua que le noiraud tapota ses ongles contre la chaise.
Le connaissant si bien, tu savais qu'il faisait cela seulement si il était très angoissé.
Tu t'imaginais alors tout les pires scénarios.

Une fois terminé

Une fois terminé, tu proposa au noiraud de s'assoir sur le canapé.

Côte à côte, vos genoux se touchant, tu le scrutait rapidement avant qu'il ne prenne la parole.

- Je voulais simplement te dire que je t'apprécie beaucoup..

Tu haussa un sourcil.

- Moi aussi je t'aime bien. Mais pourquoi est-ce que tu me dis ça ?

Il reprit:
- Tu m'a mal compris. Je t'aime dans le réel sens du terme.

Tétanisé, tu regarda le noiraud dans les yeux. Ne décelant aucun sarcasme ou autre, tu te contenta de te lever pour pouvoir arriver à l'heureux de sa joue, où tu lui déposa un léger baiser.
Le noiraud te laissa faire, plus rouge que feu.
Tu ricana avant qu'il ne t'attrape de poignet et qu'il ne te colle à lui. Apparemment, le baiser sur la joue ne lui avait pas suffi.

Ainsi débuta de doux baisers qui durèrent tout le long de la soirée.