Chapitre 16

1 0 0
                                    

Nora

Je n'arrivais pas à oublier les évènements de ce soir, si bien que je dormi très peu, heureusement que ce n'était pas vital pour mon espèce. J'étais finalement partie me coucher après toute cette histoire, Alec s'était enfermé dans son bureau un moment avant que je l'entende partir et descendre les escaliers, surêment pour rejoindre Luc et Zonya. Apparemment, il n'y avait aucun blessé, à part moi, si on me met dans cette case là.

Je me leva, excédée à rester au lit, confinée dans ma chambre par un Alpha grognon et beaucoup trop sexy. Je pris une douche rapide, je n'avais pas d'autres séquelle que la blessure sur ma joue qui s'était déjà refermée. Ce que je ne comprends pas lors de l'attaque, c'est pourquoi ne pas m'avoir capturé quand je m'étais écroulée ? Alec avait-il était aussi rapide ? Il m'impressionnait.

Je sortie et caressa affectueusement la tête d'Alice, toujours endormie, elle ressemblait toujours à une petite princesse qu'on voulait caliner et protéger de tous les dangers.

Est-ce que je devais réellement regretter d'avoir attaqué ces deux chasseurs ? Je sentis l'amertume en moi, bien sûr que je devais les arrêter, non seulement pour le meurtre de mes parents mais aussi pour la possibilité qu'ils blessent des gens du pack. Tant pis si Alec m'en voulait ou qu'il devenait fou d'inquiétude à chaque fois que ma tête approchait une arme à feu, c'était mon but principal à présent, me venger.



Alec

« Ils n'ont rien laissé ? » demandais-je inspectant les lieux avec Luc.

« Une arme à feu et l'espèce de poussière que tu as demandé à Zonya d'analyser ».

Je frappa mon poing contre un arbre qui vibra sous l'impact. Qu'est-ce que ça me tuait de me sentir aussi impuissant, ces connards c'était encore une fois introduit sur mon territoire. Sans un bruit, sans une odeur, certes le territoire s'étaient à perte de vue sur toute la forêt, il était donc parfois difficile de savoir ce qui y pénétrait où et pourquoi, mais nous avions d'assez bon flairs et de bonnes oreilles pour repérer les bruits tel que les coups de feu.

« Est-ce qu'ils avaient prévu de recommencer ce même manège, un animal crucifié ? »

« Je ne sais pas, Nora a dit qu'ils voulaient s'en prendre au pack, alors elle a voulu les arrêter ».

Nora. Rien que de penser à elle, je sentis ma queue frémir et mes sens en alertes, cette femme me faisait ressentir bien plus de chose que n'importe quelle autre femme que j'avais côtoyé. Elle avait l'apparence d'une brebis et le tempérament d'une tigresse. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se jeter dans le feu de l'action, et toujours menacer sa vie. Cette pensée me fit serrer les poings ; personne n'avait le droit de la toucher, ou même d'essayer de la menacer, si je devais retrouver ce fils de pute qui lui avait tiré dessus, je le broierais sur place.

Je repensa vivement à Nora encerclée par mes bras, elle ne m'avait pas repoussé quand je l'avais plaqué contre le mur, bon elle m'avait mordu, mais cette pensée me fit légèrement sourire, ma vampire avait des crocs, et l'attaque fut quand même plus mignonne qu'agressive. En ce qui concerne le reste je soupira, j'avais un besoin irrésistible de rentrer de la prendre dans mes bras et de la baiser dans mon lit tout le reste de la journée.

Je n'en étais pas très fière non plus, les loups étaient sans scrupule, sans modestie et pouvait s'avérer très direct. Je m'étais contenu ces derniers jours, le temps qu'elle guérisse peu à peu et qu'elle essaye de penser à autre chose, mais sa fougue, son répondant et son petit corps qui se trémousse à chaque fois devant mes yeux, ont eu raison de mon abstinence. Nora était à moi, et j'allais le lui faire comprendre, mais pour l'instant, se débarrasser de ces enfoirés de chasseur était notre priorité.

Crocs contre crocsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant