Chapitre 7: No discussion, no reconciliation...

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Chapitre sept: No discussion, no reconciliation...

 

J'ouvrai doucement la porte. Il était assis sur le grand canapé qui séparait la suite en deux, et zappait. Il finit par s'arrêter sur la BBC et regarda les infos. Il se retourna vivement quand la porte claqua dans mon dos, pour se raviser quand il m'aperçut.

- Ha... c'est toi...

Il espérait voir les garçons apparement.

- Hello, je suis venue parler. Enfin, j'avais pas vraiment le choix puisque les garçons m'ont quasiment kidnappée pour que je vienne ici.. Comment tu vas, depuis la dernière fois? Moi ça va plus ou moins. Tu vois, j'ai mis les vêtements que tu m'as acheté aujourd'hui, parce que j'avais un pressentiment ce matin. Et maintenant me voilà, face à toi.

Il se taisait, se contentant de regarder l'écran qui n'émettait aucun son, uniquement des images. Je savais qu'il m'écoutait, malgré son comportement qui indiquait  exactement le contraire.

- J'ai beaucoup repensé à ce que je t'ai dit la dernière fois. Et je ne pense pas avoir spécialement tort.

Dis-moi que si, prouve moi le contraire!

-Malgré tout, c'est bizarre la vie sans toi. C'est dingue comme tes sms étaient devenus une routine, presque quelque chose d'essentiel dans ma vie...

Je suis en train de te dire que tu es essentiel à ma vie, alors réagis bon sang!

- Je crois que ça me manque énormément, de te parler. Tu vois, je ravale ma fierté et je dis que tu me manque. J'ai eu le temps de m'en apercevoir en un mois. Tu vois?

Il restait silencieux malgré ma presque déclaration d'amour, malgré l'humiliation que je m'imposais pour lui dire combien il comptait en réalité, et chaque seconde de silence me détruisait un peu plus.

- Tu ne peux pas faire comme si je n'existais pas, tu ne peux pas ne pas me regarder quand moi, je te regarde. Tu ne peux pas garder le silence quand tu entends toutes les choses que je te dis...

Il frémit, mais ne se retourna pas. Il saisit la télécommande et remis le son de la télé, comme un patron qui congédie sèchement un employé dont il n'a rien à faire, comme un nanti qui renvoie un domestique inutile. Les larmes me montèrent aux yeux et je sortis en claquant la porte, furieuse.

- Zayn, tu me ramène chez moi! ordonnais-je avant de poursuivre, voyant Harry prendre une inspiration avant de parler : Harry, tu te garde de dire une stupidité de peur que je commette un meurtre.

Louis et Liam firent un pas vers moi mais je les envoyait balader. Étrangement, seul Zayn avait le pouvoir de calmer la fureur qui s'était emparée de moi et qui semblait ne plus vouloir me lâcher. Je le pris par la main et l'entrainait vers le parking où était garée la berline. Il me regardait avec des yeux pleins d'incompréhension. Je n'avais pas hurlé, pas pleuré. Mais la colère qui émanait de moi devait se ressentir à des kilomètres, puisque les gens s'écartaient sur mon passage, en se demandant si je ne cachais pas un neuf millimètres sous ma jupe.

Pendant le trajet, je racontai toute l'histoire à Zayn, n'oubliant ni l'après-midi magique, ni le baiser parfait, ni le départ catastrophique, ni le monologue interminable. Il ne semblait pas reconnaitre son ami dans la description que j'en faisais, et pourtant! Je voyais bien qu'il voulait me consoler, mais conduire à droite requérait toute son attention et je ne voulais pas qu'il lâche la route des yeux.

- Nous voilà arrivés, me dit-il en me déposant devant chez moi.

Dévorée par la fatigue, je laissai quelques larmes rouler le long de mes joues. Il me prit alors dans ses bras, tendrement, puis m'ordonna de l'appeller en cas de besoin. Je le remerciai et rentrai chez moi.

- Mais où étais-tu passée?! Je me suis fait un sang d'encre en ne te voyant pas rentrée! s'exclama ma mère en me voyant passer la porte du salon.

- Les gars m'ont kidnappée à la sortie du collège pour tenter d'arranger les choses entre Niall et moi...

- Ho! Ils ont vraiment l'art de débarquer à l'improviste tes ami anglais! ...Sinon, ça va mieux?

- C'est pire qu'avant!

Je courus m'enfermer dans ma chambre. Mes examens de fins d'année approchaient et je m'installai à mon bureau pour revoir un des examens que j'aurais le plus de facilité à passer : anglais. A force de parler avec Lui, cette langue m'était devenue extrêmement familière. J'étais plongée dans mon vocabulaire quand je reçus un sms :

"Ne t'énerves pas, je t'en supplie. Zayn."

Quelles raisons aurais-je pour cela? Que savait-il que j'ignorais? J'en n'en avait aucune idée et j'étais en plein questionnement quand mon cellullaire sonna : Niall. Je décrochai:

- Allo ?

- Heu... Marine?

- Oui. J'étais de nouveau sèche et cassante.

- Je voulais te parler, à propos de tantôt...

- Ha oui?! Donc je te fais presque une déclaration d'amour à laquelle tu ne daignes réagir alors que je me trouves à moins de cinq petits mètres de toi. Mais au téléphone, c'est sur que c'est différent, c'est beaucoup plus facile! Tu vois, tout à l'heure j'ai pris de mon temps pour venir. Tu as peut-être un travail, mais je te signale que moi j'ai des examens à préparer et actuellement j'étudie. Je suis occupée et je suis certaine que tu sauras te distraire en regardant la BBC! Je t'ai demandé de ne pas m'embrasser et de disparaître ensuite, tu en es incapable! Il vaut mieux que tu rentres en Angleterre, il me semble qu'on n'a plus rien à se dire...

Plus furieuse que jamais, je raccrochai. Je ne lui avait pas laissé le temps de parler, de s'expliquer? Tant pis, je n'en avais pas envie. C'était une star, je n'étais qu'une personne normale. Nous n'étions pas fait pour être ensemble. J'avais peut-être prétexté ces barrières au début, parce que j'avais peur de notre relation, mais désormais il était sûr que j'étais parvenue à es faire exister. C'est ce que je répondis à Zayn quand il me demanda pourquoi je ne l'avais pas écouté.

Au bout de trois heures d'étude, j'allai enfin dormir. Il était minuit passé et Morphée m'enveloppa immédiatement de ses bras aussi moelleux qu'un polochon neuf. La nuit fut courte et sans rêves. Et sûrement pas réparatrice : je ne cessais de penser que Niall devait être assis dans un charter quelconque qui le ramenait à Londres, presto, dans une maison à un million de dollars et près des mannequins plantureuses que cotoyais Eleanor. Ou bien des danseuses sexy avec qui travaillait Danielle. Ou alors, Leigh-Anne, des Little-Mix...

I hate haters!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant