Chapitre 14: I was afraid of falling in love, 'cause I thought it hurts.

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Chapitre quatorze: I was afraid of falling in love, 'cause I tought it hurts.

Quand je me réveillai, la maison était silencieuse. Je regardai l'heure et découvrit qu'il était midi passé. Je prit un gros sweat que j'enfilai par dessus mon minuscule pyjama et descendis à la recherche des garçons. Un mot m'attendait sur le plan de travail de la cuisine:

"Nous avons une interview ce matin suivie d'un shooting. Paul en à prévu le moins possible pendant ton séjour, mais sache que cette journée ne sera pas la seule que tu passeras sans nous. Nous ne voulions pas te réveiller... Gros bisous, on rentre pour le souper. (Il reste du porridge dans le frigo)"

Pas grave, j'en profiterai pour faire mes lessives, ce qui risquait de me prendre l'après-midi, puisque je n'avais toujours pas fait celles du camp.

J'ouvris le frigidaire à la recherche du fameux porridge mais je ne pus me résoudre à y goûter tant l'aspect était rebutant, et ce malgré le Post It "Bon Appétit" écris de la main de Niall collé sur le bol. Je cherchai quelques instants et finis par trouver un pot de yaourt et un autre de marmelade. Il y avait un paquet de muesli dans une armoire et je me préparait le petit déjeuner rapide par excellence: une poignée de céréales et un yaourt à la confiture de fruits. J'allai déguster le tout devant la télévision. Je tombai sur un Jamie Oliver revisitant les pâtes au pesto et je décidai de prendre des notes pour préparer à souper aux garçons. Une fois le chef ayant fini de s'extasier sur son plat je zappai sur la chaîne musicale et monta chercher mon sac de sale avant de la trainer dans la buanderie. Je lançai une première machine puis montai me laver rapidement: mes cheveux courts avaient tendance à faire des épis, au réveil.

Je jetai un rapide coup d'oeil à ma tenue, mix assez réussi de haute couture et de prêt à porter accessible, avant d'aller éteindre le sèche-linge et de lancer un troisième et dernier cycle de lavage. J'avais donc une manne à repasser et deux autres qui le seraient bientôt. Je me mis au travail.

Tout est lavé et rangé. Il est dix-sept heures et j'ai constaté que si l'on ne raffole pas de plats préparés, il ne faut rien espérer trouver dans le frigidaire. d'un boys band. Même si l'un des membres est réputé gourmand... Sûr qu'il y à une différence entre gourmand et gourmet! Je pris donc mon courage à deux mains et alla chercher mon sac dans le salon, ainsi qu'un jeu de clés, avant de me rendre au supermarché de la veille. J'étais à pied et donc vulnérable aux flashes des paparazzis. Je mis mes lunettes de soleil, autant parce que celui-ci était douloureux pour mes yeux clairs que parce que les appareils photos m'éblouissaient, et traversa la foule en tentant d'ignorer les questions des journalistes qui n'avaient décidément rien d'autre à faire et les cris des haters, heureusement pas assez hardies que pour mettre leur paroles en pratique. Je pris ce qu'il me fallait dans les rayons et sortis aussi vite que j'étais entrée.

- Ce qu'il y a dans mes sacs plastiques ne regarde que moi! répondis-je froidement à un des journalistes qui était un peu trop curieux à mon goût.

Je rallumai le poste, toujours sur la chaîne musicale, et me réfugiai dans la cuisine. La recette avait l'avantage d'être rapide à réaliser et il me fallut un quart d'heure en tout, cuisson comprise. La sauce au pesto verde était prête, je la versai sur les pâtes et mis le mélange au frigo avant de regagner le salon.

- Allô? demanda une des voix que je chérissais le plus au monde.

- Ray? C'est Marine! Tu ne devineras jamais!

- Ha... Dis-moi tout: tu vas pouvoir commencer tes études? Il semblait réjoui à cette idée, lui qui avait toujours été partisan de l'option travail après les cours.

I hate haters!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant