partie 25

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Aïcha
Quelques instants plutôt.

Je suis dans la cuisine  en train de faire  le plateau pour le petit déjeuner de mon mari. Je sais que si je ne lui apporte pas il va se dépêcher d'aller au travail sans rien manger et je ne veux pas qu'il tombe malade vu son rythme de travail. Je prends le soin de mettre de la vitamine c et des mouchoirs pour lui. Je monte vers ma chambre pour lui apporter. Je  dépasse la chambre de ma sœur et trouve la porte ouverte. Je passe lui dire bonjour d'abord mais elle n'y est pas, ses vêtements sont sur le lit. Elle doit sûrement se doucher.  Je sors et me dirige vers la mienne. Je dépose son petit déjeuner sur la table en entendant l'eau ruisseller dans la douche. Je vois qu'il a tenté de faire le lit. C'est horrible mais je vais laisser comme ça jusqu'à ce qu'il parte. De toute façon c'est l'intention qui compte. Je range son pyjama quand

-SALOPE MAIS C'EST QUOI TON PUTAIN DE PROBLÈME!!

- Abdou khadre ! Je me dépêche d'aller voir ce qu'il se passe. En ouvrant la porte j'ai été horrifié. Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Pourquoi mon mari et ma sœur sont nus dans la salle de bain.

- bébé je jure je comprends pas son putain de  problème j'étais là à me doucher et elle a débarqué comme une idiote j'ai.

- non c'est pas vrai tu m'as invité à|

SLLAAP!

Je l'ai giflé direct.

Elle allait répliqué quand Abdou khadre la stoppe immédiatement en lui saisissant la main.

- tu lèves la main sur ma femme et je te casse la gueule ! Essaie pour voir

- ça va bébé ! Laisse nous s'il te plaît.

- je suis à la porte si elle veut reprendre ses esprits. Il arrache sa serviette et s'en va.

- Aïcha !

- tu la fermes espèce de pute. Naffi mais c'est Quoi ton problème ? Pourquoi t'es comme ça avec moi pourquoi tu t'obstines à me blesser ?

- je|

- tu te tais c'est moi qui parle ! Tu pensais vraiment que j'allais croire qu'il y avait quelque chose entre Abdou et toi. S'il y'a une chose dont je ne douterai jamais c'est de la place que j'occupe dans mon foyer. Alors toi et tes techniques d'anciens combattants ne me font absolument rien. Tu sais j'aurais pu te trainer dehors toute nue et crier à tout le monde y compris à ton mari quelle genre de pute tu es mais je suis une grande dame et en tant que tel je vais te donner un exemple de  grandeur et ne pas te trainer comme une idiote. Tu vas aller t'habiller avec tes vêtements de merde, tu prends tes gosses et tu fiches le camp de chez moi !  T'as même pas honte de toi.

Je suis partie en larme tellement je me sens mal. Je me rends compte que je n'ai même pas de famille. maintenant c'est clair, c'est fini je n'aurai plus aucun contact avec qui que ce soit. Abdou khadre a raison je dois voir les choses en face.

(...)

Je suis sur la terrasse en train de prendre l'air quand je le sens m'enlacer et déposer un gros bisous sur mon cou.

- t'es rentré ? Muuhhh tu sens tellement bon ! Dis-je.

-  pas autant que toi. Comment tu te sens ?

- bizarre et perdue. J'ai tellement envie de toi

- ah OUAI !  Dit-il en sournoisement.

- non pas sexuellement ! J'ai envie de ta présence. Tu me manques tellement c'est vraiment dure d'être avec toi sans jamais t'avoir pour moi. Quand tu rentres tu es tellement fatigué que je n'ose pas engager une longue discussion. Je sais qu'on en a déjà parlé et tout et je comprends mais c'est pas facile.

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