IMPRÉVU

partie 10

Aïcha

Je n'en revenais pas. J'étais juste paralysée. Mais qu'est ce qu'il va devenir. Au même moment je vois les pompiers arriver.

Je vois les gens signaler qu'il y a quelqu'un à l'intérieur.

Moi je suis toujours là, muette, perdue.

- maman... Maman qu'est ce qu'il se passe. Je me retourne et vois Abdou Aziz.

Je l'ai serré dans mes bras en larme avant de le retourner dans tous les sens pour voir s'il n'avait rien.

- mon amour tu vas bien ! Tu vas bien ! Merci seigneur ! Où est ce que t'étais ?

- j'étais sorti !

- attend! Alors Abdou khadre est seul dedans !

- quoi de quoi tu parles?

Oh mon dieu Qu'est ce que j'ai fait ?

J'essaie de me tenir debout mais je pouvais vraiment pas. Mes yeux ont commencé à palpiter dans tous les sens et je suis tombée au sol puis... Trou noir.

Quelques instants après

Lentement, je recouvre la vue. Flou au début puis de plus en plus clair.

- maman ! Tu vas bien ? Ça va ?
S'inquiète mon fils complètement paniqué.

Je me rendis tout de suite compte de ce qu'il se passe.

- où est ce qu'on est ?

- dans la maison près de la nôtre.

- où est ton père ?

- qu'est ce que j'en sais moi et d'abord c'est pas mon père !

Je ne prends même pas la peine de répondre à ce petit ingrat tellement il est fier.

Je prends mon sac que j'ai trouvé près de moi et je sors!

- maman ! Où vas-tu comme ça ! Maman !

Je ne réponds toujours pas. Je sors et me rendis compte qu'ils avaient réussi à éteindre le feu. Toute la partie se situant de notre côté est en ruines.

Néanmoins je vois des gens toujours autour
J'interpelle quelqu'un qui était à côté de moi.

- où est Abdou khadre ?

- le premier ministre ?

- oui

- il est à l'hôpital régional, on dit qu'il est entre la vie et la mort. Il paraît que tout son corps a pris feu. Il est méconnaissable.

J'ai eu l'impression d'avoir reçu une tonne de charge. Tout cela est de ma faute

Je prend un taxi et pars à l'hôpital , il y a déjà ddes équipes de journalistes qui ont commencé à couvrir je ne sais quoi. Tout ce que je veux en ce moment c'est de savoir qu'il va bien et qu'il va s'en sortir. J'aime Abdou khadre et je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose.

J'essaie de passer mais vous connaissez les hôpitaux et puisque je ne suis pas de la famille c'est encore pire. Je prend mon téléphone et l'appelle. Quelqu'un décroche, une femme pourvu que ça ne soit pas sa mère.

- allô! Dit-elle.

- bonjour comment allez-vous.

- ça va, c'est Aïcha non? Heureusement ce n'est pas sa mère.

- Oui, je voulais juste savoir comment va Abdou khadre.

- il va bien tu veux venir le visiter.

- ça me ferai énormément plaisir. D'ailleurs à qui je parle.