Breathe {Katsuki Bakugo}

2.

Après son service, Horu est venu me rejoindre et nous avons passé une bonne partie de la nuit à nous embrasser avant de nous endormir dans les bras l'un de l'autre.

« - Emiko, réveilles-toi il faut que tu rentres chez toi avant que tes parents ne se rendent compte de quelque chose.
-Hm... Je-il est heure quoi?
-En français s'il te plaît? »

Je ne réussis à sortir que quelques sons complètements improbables.

"-J'avais presque oublié à quel point tu n'étais pas du matin!"

Je sentis son corps quitter le lit prenant avec lui sa chaleur corporelle.

"-J'ai froid, reviens...

-Non! Il est déjà six heure trente!"

Quoi? Je me relève d'un seul coup, il ne me reste plus qu'une demi-heure pour rentrer chez moi avant que Midoli ma gouvernante ne vienne me réveiller. Mes parents l'ont choisie car elle comment dire? A cheval sur la discipline on va dire. Si je ne suis pas dans mon lit lorsqu'elle viendra me réveiller je peux être certaine que mes parents seront au courant dans la seconde.

"-C'est pas vrai! J'ai à peine dormi trois heures!

-J'ai un peu envie de te dire que tu l'as cherché!

-Ta gueule! "

Je pris mon sac ainsi que tous mes affaires et descendis avec Haru vers sa voiture. Je viendrais reprendre mon vélo une autre fois. Le trajet se fit en musique comme toujours, nous avons chanté à tue tête jusqu'à ce que nous arrivions près de chez moi. Il me déposa là où j'avais escaladé hier, je me propulse et atterri de l'autre côté du mur. Je me dirige vers ma fenêtre et me propulse pour rentrer dans ma chambre, sauf qu'une fois à l'intérieur je vois mes parents et Midoli debout devant moi. 

"-Midoli! Père! Mère! Quelle surprise de vous voir ici et maintenant! Vous allez trouver ça marrant mais bizarrement aujourd'hui j'ai eu une envie folle d'aller courir et... "

Je me tus en voyant mon père s'approcher de moi avec un air menaçant. Et là, une chose que je n'aurais jamais crue pouvoir arriver. Je sentis ma tête partir sous le coup d'une "gifle", pas une vrai gifle non, une gifle infligée par son alter. Il possède un alter d'air extrêmement puissant, ressemblant à quelques détails près au mien. Il vient de matérialiser l'air de sorte à ce qu'il n'ait pas à se salir les mains.

"-Quand est-ce que tu arrêteras de déshonorer notre famille? "

Je n'avais pas bougé ma tête d'un poil depuis la gifle, je sentis mon sang bouillonner en moi.

"-Je t'ai posé une question, quand ton père te... "

L'air autour de nous était soudain devenu plus lourd, du moins, pour eux. De mon côté je ne sentais aucune différence. Je m'approche de mon père et le regarde dans les yeux.

"-Père? Qu'est-ce qui ne va pas? Ce n'est pas votre genre de ne pas terminer ce que vous avez commencé pas vrai? Je suis dans l'obligeance de vous annoncer que moi non plus je n'abandonne jamais. Personne à part mon frère et ma sœur ne mérite l'honneur. Nos ancêtres ne sont que des meurtriers qui ont bâtis leur richesse sur le malheur de pauvres gens. C'est donc ça l'honneur pour vous? "

Je sortis de ma chambre et les entendis tousser, parfois lorsque je suis énervée la quantité d'oxygène autour de moi commence à baisser. Sur moi ça n'a aucun effet mais pour les autres ça peut être très dangereux. Je ne contrôle pas vraiment cet aspect de mon alter, je compte bien remédier à ça. 

Sous la douche je me mis à penser à mes parents, j'aimerais tellement aimer mes parents. J'aimerais avoir une famille aimante. 

"-Mademoiselle Hakushaku? Je dépose vos affaires sur votre lit. me dit cette voix que je connais si bien.