Une fois à la maison, je me trimballais partout avec mon hijab. Je ne voulais plus l'enlever.
J'étais heureuse de me couvrir. Je ne le faisais pas par contrainte, j'étais heureuse de le faire. Pour moi, c'était un honneur de se voiler( ça l'est toujours). Ça rajoute un truc de plus à une femme. De la pudeur, de la pureté.Au début pour accomplir ma prière ou pour faire mes ablutions, j'utilisais un petit livre islamique pour enfant qui expliquais comment les faire en détail.
Et lorsque je priais, vus que je ne connaissais encore aucune sourate, je récitais la chahada du début jusqu'à la fin. D'autre dirons que ce n'était pas une vrai prière musulmane, mais c'était celle qui venait tout droit de mon coeur. Je savais qu'Allah me comprenais. Pendant la prosternation, je demandais à Allah(Swt) de m'aider à devenir une bonne musulmane et de m'aider à accomplir une bonne prière complète à l'avenir. Je savais qu'il m'aiderais car j'avais une grande volonté d'apprendre.Le vendredi qui suivait, j'étais de nouveau allée à la mosquée. Car tout les vendredi à partir de 16/16h30, notre Oustaz organisait des prêches à la mosquée des femmes. Étant à la quête du savoir islamique, je me devais désormais d'y assister. J'y étais allée avec Yasmine et sa grande sœur Djamila qui m'avait aidé à m'islamiser et dont je serais redevable toute ma vie inchallah.
La prêche une fois terminée, Adda Djamilatou( grande sœur djamilatou) m'avait présentée à d'autre membre de la mosquée. Je me sentais déjà comme chez moi.
Les jours qui précédait, Aaïsha (la grande sœur d'une de mes bonnes amies Hamida) m'avait proposer d'assurer ma suivie islamique. Elle devait désormais m'apprendre certaines sourates et tout ce qu'il faut dire durant la prière entière.
Plus les jours passaient, plus j'en apprenais. Je parvenais même déjà à faire mes ablutions et à prier sans regarder mon petit livret.
J'étais devenus la petite musulmane par excellence.
J'étais si comblée.
Je souhaites à tout le monde cette sensation d'être en paix spirituellement.