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𝙰 𝙱 𝙱 𝙸 𝙴 .





Une fois sûre qu'il se soit bien enfuit, je reprends ma respiration en poussant un cris énorme :

_ ARGH !

Je pouvais enfin sentir l'air passait dans mes poumons et vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me faisait un bien fou. Ce malade est resté au moins 5 min à me regarder "morte".

J'ai dû ralentir mon rythme cardiaque et ne plus respirer en lui faisant croire que j'étais morte. Dieu merci, ça a fonctionné.

Je n'aurai jamais cru que jouer la morte aurait pu me saver la vie. Je me lève en retirant toutes les perfusions qui étaient liés à mon bras, et me mets marcher tout en titubant.

Je ne voyais rien face à moi, ma vue était totalement brouyée et ce depuis que je me suis réveillée avec mon agresseur.

Et dire que je n'ai pas pu voir son visage mais quelle conne.

Une fois que j'eus trouvé la porte, je l'ouvre en m'écroulant dans le couloir principal.

_ Au secours ! On a tenté de m'assassiner !



[...]






𝙼 𝙰 𝙸̈ 𝚂 𝚂 𝙰.





J'ouvre la porte dans un grand fracas, la fenêtre était grande ouverte laissant un courant d'air qui était glaciale en ce mois de janvier.

Sur le lit, un homme habille en noir de la tête au pied, il portait un masque chirurgical noir et une casquette également noir qui m'empêchait de voir ne serait-ce qu'un millimètre de sa peau, il tenait Adeya dans ses bras qui dormait. J'ai pu apercevoir une goulette de sang qui perlait le long de son front.

Là, je peux vous dire que j'ai vraiment commencé à avoir peur pour ce qui allait se passer ensuite.

Je mets un coup dans les chaussures qui étaient à l'entrée de la chambre avant de lui dire :

_ Lâche- la immédiatement !


Il se retourne vers moi, place un doigt devant sa bouche avant de murmurer : 𝑪𝒉𝒖𝒖𝒕... Il sort la lame qu'il cachait derrière son dos, caresse la joue d'Adeya avec.

L'homme _ Ce serait dommage de balafrer ce jolie visage tu ne crois pas ?

Il rapproche la lame de plus en plus, il était sur le point de lui faire une balafre alors j'essaye de saisir le cutteur qui trainait d'habitude sur mon bureau. Il continuait de fixer Adeya alors j'abaisse discrètement ma main vers mon bureau, je sens le bois froid au contact de ma main et c'est avec grande surprise que je constante qu'il n'y avait rien.

L'homme _ Si c'est ton cutteur que t'essaye de prendre, il est ici *en l'agitant avec sa main*

Je retourne mon regard vers lui, il me fait signe de m'assoir par terre en abaissant ses yeux vers le bas.

_ Non.

L'homme _ *en me fixant*  T'es sûre que tu veux vraiment jouer à ça ? Ça me dérange pas pas du touuut de la vider de son sang.

𝐌𝐀𝐈̈𝐒𝐒𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant