- Chapitre 7 -

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Il bougonnait tel un enfant de première. Je ruminais les cent jurons dans ma tête.

Je savais que je n'aurais pas dû m'en mêler, mais c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas le laisser effrayer ce pauvre Poufsouffle qui ne devais pas avoir plus haut que douze ans alors que lui il en avait seize. C'était ridicule.

- On dirais que t'aime bien terrifier les plus jeunes d'autres maison Malfoy je me trompe ?

Celui-ci derrière moi le regard noir se contente de me dire de la fermer et d'avancer.

- Parce que tu sais c'est vraiment génial que tu veuille à ce point faire régner l'ordre tel ton père ou je ne sais pas quoi, mais tu devrais peut-être commencer par appliquer le règlement correctement. Dis-je sèchement.

J'entendais ses grognements et je m'étonnais qu'il n'ait pas encore répliqué comme il sait si bien le faire.

- Et toi tu devrais penser à appliquer ce qu'on appelle respecter ses supérieurs.

J'aurais voulu exploser de rire.

" Wow la maturité " me suis-je dit en avançant plus rapidement.

- Non parce que tu vois c'est en continuant de te faire chier que tu vas comprendre que tu n'es rien de plus qu'une ordure et le fils à papa Malfoy. Tu ne me domine en rien détrompe toi.

- Tu serais surprise.

Mes yeux ont roulé par en arrière et j'ai continué de marcher sans croiser son regard.

Je repensai à une conversation que j'avais eu avec Harry durant la semaine de son arrivé chez les Weasley lors des vacances.

Harry était et est toujours convaincu que Lucius est un mangemort et que Draco pourrait aussi en être un. C'est pour ça que je me dis qu'il prendra peu de temps avant de se mettre à l'espionner et à analyser tous ses faits et gestes ce que je trouvais ridicule tout comme Ron.

Qui voudrais de quelqu'un comme Malfoy dans ses rangs ? On parle d'une petite fouine blonde.

Je veux dire je ne crois même pas qu'il serait capable de tuer quelqu'un si on y pense bien. De faire du mal.

Draco est bien quelqu'un d'horribles parfois, mais l'année passée avant que tout se détériore j'ai appris à le connaître et voir à quel point il est quelqu'un de bien quand il le veut. Mais il est vrai qu'en ce moment je ne le reconnaissais en aucun point comme s'il n'avait plus possession de ses actions.

Sauf que je reste une Serpentard et parfois la gentillesse n'est pas dans notre vocabulaire.

Tant être un Poufsouffle si on doit s'abstenir de méchanceté.

- Et peut-être que c'est dans l'habitude des mangemorts de terrifier tout ce qui bouge ?

J'en suis certaine il bouillonnait de l'intérieur. Grâce à moi.

Mais c'était aussi sûrement une idée un peu stupide d'aller jusque-là pour l'emmerder.

Il a monté les dernières marches d'un coup et a retourné mon corps d'un coup me plaquant contre le mur violemment.

Son corps était à quelques centimètres du mien et sa main droite tenait sa baguette directement sous mon menton. Son autre main était posée directement à côté de ma tête.

- Vas-y fait moi mal pour voir ce que ça fait. Crachais-je. Tu serais surement surpris de voir à quel point ça fait du bien. Riais-je.

Mais il enfonça encore plus sa baguette sous ma gorge. Si seulement je pouvais m'en déprendre, mais il ne bougeait pas et plongeait ses deux grands yeux gris dans mes yeux verts et j'avais l'impression de m'y perdre. Étonnant comme regard. Si intense parfois ça en devient étouffant.

À Jamais | Tome 2|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant