Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 9

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Je me réveille seule dans la chambre d'hôpital. Je ne sais pas où était Vinnie. Je prends mon téléphone, j'allais lui envoyer un message mais je le vois entrer dans la chambre.

Vinnie : le petit déjeuner est servi !
Moi : t'es adorable, vraiment merci :)

Il me sourit et pose le plateau sur la table de chevet.

Moi : bien dormi ?
Vinnie : ça va et toi ?
Moi : mouais...
Vinnie : t'as des nouvelles de ta mère ?
Moi : non...
Vinnie : hey, t'inquiète pas, d'accord ?

J'acquiesce puis on entends toquer à la porte et on voit le médecin entrer.

Le médecin : livraison à domicile ;) Les papiers de sortie, il vous suffit de signer.

Il me tends les papiers, je les signe et il les reprends.

Le médecin : et bien, vous pouvez sortir dès maintenant.
Moi : merci
Le médecin : pas de soucis.

Vinnie me regarde avec un grand sourire.

Vinnie : on y va ?
Moi : avec plaisir.

Je prépare ma valise, me réahabille et on sors de l'hôpital. J'entre dans la voiture de Vinnie.

Vinnie : ça te dit on va au McDo ?
Moi : bah oui quelle question de toute façon ça me va toujours McDo

Pendant le trajet, on parle beaucoup et rigole aussi. Je m'entends vraiment très bien et je crois que je commence à vraiment m'attacher. Bref, on arrive. On s'installe à une table et on commande.

Moi : je peux t'en parler, s'il-te-plaît ? Vinnie : de ?
Moi : ce qui s'est passer.
Vinnie : bien sûr.
Moi : j'ai ce problème depuis pas longtemps...
Vinnie : dis-moi toute la vérité, je t'en prie.
Moi : j'ai ce problème depuis... longtemps. C'est dû à... un événement qui m'a boulverser mentalement, physiquement. Au collège, on me disait que j'étais plate, que je servais à rien, que j'étais en trop... (Je commence à pleurer) . À ce moment là, j'étais vraiment mal et j'ai fait une tentative de suicide... Mais j'y ai renoncé. J'étais les pieds dans le vide au bord de ma fenêtre et puis j'ai pensé à ma famille, à mes amis et à mes rêves. Je voulais et je veux toujours être accepté comme je suis et dès qu'il se passe quelque chose de positif, je me demande si je suis assez bien pour avoir mérité cette chose... Maintenant, voilà où j'en suis. J'en ai parlé à personne même pas à ma famille. J'ai honte... (Je m'effondre sans penser à la douleur que ça faisait a mes yeux.)
Vinnie : hey... Je comprends que ça dû être très compliqué mais crois-moi tu vaux mieux beaucoup mieux. T'es magnifique, regarde-toi. Des milliers de personnes voudraient être comme toi. Tu n'as pas à avoir honte. Tu veux savoir où elles sont aujourd'hui les personnes qui ton dénigrer comme ça ? Dans un hôpital psychiatrique.
Moi : ...
Vinnie (en ouvrant ses bras) : viens là.

Je plonge direct sur lui. Je sentais son cœur battre et ses bras m'enlaçait. C'est peut-être une chause hyper simple (comme un câlin) qui peut nous faire un bien fou et surtout il fallait que se soit la bonne personne qui nous le fasse.
Je relève ma tête et essuie mes larmes.

Vinnie : je serais toujours là pour toi. Tu m'entends ?
Moi : moi aussi... Tu peux compter sur moi.
Vinnie : merci d'être celle que tu es, vraiment.

On se reprend dans les bras. J'avais envie de plus le lâcher mais le repas arrive. On commence à manger tout en rigolant.

Moi : arrête de rire, je me suis juste mis de la sauce sur mon burger au lieu de mettre sur les frites. C'est pas ouf 🥲
Vinnie : ah non mais (rires) t'as fais une de ces têtes (rires)
Moi : ha ha ha et là ça se voit à ma tête que je suis éclatée de rire ?
Vinnie : non désolé (rires)
Moi : t'inquiète.
Vinnie : tu vas dire quoi au autres ?
Moi : je sais pas...
Vinnie : n'hésite pas si tu as besoin de mon aide.
Moi : merci :)

On fini de manger puis on rentre. J'avoue que pendant le trajet, le stress était présent. Je ne savais pas comment leur expliquer. Ils allaient forcément me poser des questions... J'ai réfléchi pendant tout le trajet et je me dis que je verrais bien une fois arrivé. D'ailleurs, nous y voilà. Vinnie à descendu mes valises et un sourire s'est déssiner sur mon visage : de retour à la maison ! J'ouvre la porte et je les vois dans le salon. J'entre et Charli et Nick me sautent dans les bras.

Charli : Nessa ! Tu nous as fait tellement peur. Comment tu te sens ?
Moi : je penses que ça va. Je vous expliquerez après.
Nick : d'accord.

Je m'avance vers les autres et là ... Je vois, assise dans le canapé, Khloe, Kim, Kourtney, Kendall et Kylie. Je vois cette dernière me faire un clin d'oeil. Les larmes me montent aux yeux mais il fallait que je me retienne car ça faisait plutôt mal. Alors je me contente de sauté dans leur bras.

Kendall : oh mon dieu Nessa !
Khloe : je t'aime, tu m'as trop manqué.
Kim : on avait peur de te perdre...
Kourtney : j'arrivais plus à dormir depuis que Kylie nous a prévenu hier soir.
Moi : je suis là maintenant et je suis super contente que vous soyez là.

Une fois que j'ai fait un câlin à tout le monde, je monte ma valise. Je suis rejointe par mes sœurs.

Khloe : comment ça va ?
Moi : j'ai très mal aux yeux lorsque je pleurs ou quand je sens que je vais pleurer mais sinon ça va. 
Kourtney : tu vas en parler aux autre ?
Moi : oui, quand même mais je vais essayer de pas trop donner de détail...
Kim : je te comprends.

On parle un bon moment puis elles décident de partir. On se dit à demain pour mon anniversaire et elle reparte. Je vais dans le salon et je vais vers Vinnie et Nick. Petit a petit, tout le monde arrive et me fixe. Vinnie me donne un coup de coude et me motive de la tête.

Moi : bon... Je sais pas trop quoi vous dire mais déjà je voulais m'excuser de ne pas vous en avoir parler parce qu'à mes yeux, se n'est pas très important. Je pensais pas revivre un moment douloureux pour moi mais apparemment je me suis trompée. Lorsque je me sens vraiment mal, je vais sous de l'eau brûlante. Ça fait chauffer mon sang et il ressors par mes yeux. J'ai jamais été aussi déçu de ma famille surtout de mes parents. Je me sentais pas bien (les larmes montent) . Je sais pas se qui se serai passer si Vinnie ne serait pas venu... Je sais pas se qui s'est passer quand j'étais à l'hôpital mais je sais que j'ai fait beaucoup d'opérations. J'ai beaucoup de séquelles. Par contre, je vais essayer de pas pleurer car ça fait vraiment mal. J'imaginais pas le dernier jour de mes 17 ans comme ça...
Madison : je suis désolée...

Ils me font tous un câlin et c'était celui qu'il me fallait.

Moi : si ça ne vous dérange pas, je vais aller me coucher et demain, je veux vraiment pas qu'on parle de ça s'il-vous-plaît.
Addison : t'en fais pas :)
Moi : merci.

Je monte dans ma chambre et je vais directement me coucher.

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The Jenner FamilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant