pas de deux 💮~sakuatsu~💮

6.

«Tu joues au volleyball pour l'université?» Demande Kiyoomi en étirant son oblique droit.

"Woah, attends." Atsumu pose sa bouteille d'eau pour gesticuler avec ses mains, déconcerté. "Comment tu sais que je joue au volleyball?"

«Tu m'ademandé si j'avais déjà joué auparavant. On dirait quelque chose qu'un joueur de volleyball demanderait. Pas tous les joueurs de volley-ball, Kiyoomi le sait. Seuls ceux qui sont aussi insupportables et égocentriques que celui à qui il a le malheur de s'adresser un vendredi soir tardif qui a saigné dans un samedi matin tôt.

"Oh. Ça a du sens." Atsumu commence à étirer ses bras. «Alors maintenant que j'ai ton nom, qu'est ce que tu dirais d'une histoire? Qu'est ce que tu fais ici à deux heures du matin? »

"Je pourrais te demander la même chose."

Atsumu affiche des canines pointues. "Je dois toujours faire de l'exercice. Tu fais ce que tu dois faire, tu sais?"

Il est malheureux que Kiyoomi sache, ou du moins comprenne quelque chose de similaire. Il laissera une semaine sans frapper la salle de gym glisser - ce qui est prêt à parier qu'Atsumu est horrifié - mais passer quelques jours sans s'étirer est débilitant. Les étirements, c'est un peu comme dormir: si Kiyoomi passe une nuit blanche, les seules conséquences sont une légère décomposition lors de la conférence du lendemain matin et une petite bosse sur son compte bancaire (grâce à sa consommation de caféine doublée ce jour-là). Mais s'il reste debout pour voir le soleil émerger de la ligne d'horizon plusieurs nuits d'affilée, c'est un cadavre ambulant. De même, s'il prend un jour de congé pour s'étirer, tout ce qu'il a, c'est une pincée dans les nerfs la prochaine fois qu'il comble son écart. Mais si ces jours s'accumulent, quand il trouve enfin le temps de se plier en deux, cela ressemble dangereusement à déchirer tous les muscles de son corps.

«Je suppose que je comprends», dit Kiyoomi, auquel le sourire de renard qu'a Atsumu ne fait que s'élargir.