Chapitre 8 - Seule et brisée

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Les deux pogues avaient déposé Thalia chez elle après leur fuite au port de Redfield.

En rentrant dans son domicile, elle vit que sa mère l'attendait.

- Tu as décidé de traîner avec des moins que rien à ce que je vois? commença la mère.

- Quoi comment ça...sortit la jeune femme légèrement troublée par la question.

- Oh fait pas l'innocente. Tu penses vraiment pouvoir me mentir. Je ne te permettrai pas de côtoyer ce type de personnes. Ils sont néfastes et ne t'apporteront que des problèmes.

- Parce que tu préfères que je traîne avec des puta*n de gosses de riches, c'est ça !

- Ne me parles pas sur ton ! Et ne fais surtout pas croire qu'avec ces pogues tu sens mieux. Tu n'est pas heureuse, je refuse de le croire! cria sa génitrice.

- Si je le suis mais ça t'énerve de me voir sourire, de voir que je vais mieux. Pour une fois que je vais bien et que c'est pas juste une foutue apparence trompeuse. Mais ça tu peux pas le supporter. Et pourtant je demande pas grand chose...j'aimerais juste pouvoir croire que moi aussi je peux avoir le droit au bonheur, répondu Thalia ne pouvant s'empêcher de verser une larme.

Suite à cela sa mère s'approcha encore plus de sa fille tout en affichant une mine des plus glacial.
Elle essuya ensuite les larmes qui coulaient sur la joue de son enfant à l'aide du bout de ses doigts.

- Reprend toi jeune fille, fit la mère. Tu crois qu'il serait fier de toi, de ce que t'es devenu ? Oh non ma pauvre sache qu'il te mépriserait pour ta faiblesse.

- Ne t'avise plus jamais de parler de lui ! s'écria Thalia.

La jeune fille ne pouvant supporter les paroles qui lui étaient dites commença à partir le visage recouvert de larmes.
Sauf que sa mère qui n'en avait pas fini avec elle l'attrapât par le bras et lui dit.

- Tu pensais vraiment que j'allais te laisser partir comme ça. Tu es si naïve et inconsciente.

L'horrible femme était à deux doigts de lever la main sur sa fille mais elle ne l'avait finalement pas fait. Mais cependant elle tenait toujours le bras de Thalia entre ses mains et face à la colère qu'elle éprouvait elle commença a enfonçait de plus en plus ses ongles dans la peau de sa fille.

- Arrête maman tu me fais mal...

Sa mère lâcha alors sa fille tout en se rendant compte de ce qu'elle venait de faire.
Le bras de Thalia avait désormais des marque en formes de croissant de lune sur sa peau.
Du sang commença à en couler.
Et c'était sa mère qui en était la cause.
L'odieuse femme reprit ensuite ses esprit et souffla deux secondes avant de reprendre sa conversation.

- File dans ta chambre maintenant, repris la mère Benett, ça t'apprendras à avoir de mauvaise fréquentation. Et sache que tu es privé de sortie jusqu'à nouvel ordre.

La jeune femme se trouvait dans une colère immense face à ce que lui reprochait sa mère.
Mais cette colère n'était qu'un détail comparé à l'immense douleur qu'elle ressentait.
Sa mère, voyant que  l'adolescente ne fit aucun mouvement, lui cria à nouveau dessus sur un ton qui avait le don de glaçait le sang de Thalia.

- DU BALAIS !

La jeune kook ne perdit pas plus de temps avant de monter dans sa chambre.

Une fois sa porte fermé à clé, elle se mis en boule sur son lit tout en pleurant toute les larmes de son corps. Elle se sentait a cet instant plus seul que jamais.

Plus tard elle s'endormit.

C'est seulement une demi-heure plus tard qu'elle se réveilla a cause d'un bruit de sonnette.
Elle se leva donc en sursaut de son lit et s'approcha de sa porte afin d'écouter de qui il s'agissait.

Elle entendit tout d'abord la voix de Ward, puis la voix de Rafe.
C'est vrai elle avait oublié mais Ward avait prévu de passer dans la journée pour discuter de la maison que les Benett avaient acheté, car c'était à l'agence de Ward qu'ils étaient passé pour trouver leur logement.
Mais cependant elle ignorait ce que Rafe faisait ici.
Elle resta donc collé à la porte pour écouter leur conversation.
Elle entendit qu'ils parlaient affaires, autrement dit rien d'interessant

Elle se dit alors qu'elle pourrait profiter du fait que sa mère soit occupé pour partir. Elle ne supportait plus de rester dans cette maison. Elle suffoquait.
Elle ne penser qu'à une chose. Partir.

Elle ouvrit donc sa fenêtre pour sortir. Mais juste au moment où elle passa la fenêtre et s'appuya sur le toit, elle entendit une voix qui l'appelait.

- Thalia mais qu'est-ce que tu fais ? l'interrogea Rafe tout en voyant ce qu'elle venait de faire.

- Oh merde Rafe, s'il te plaît ne dis rien, imagine que tu n'as rien vu...s'il te plaît....J'en peut plus comprends moi.

La kook était si triste est si mal à ce moment mais ça le Cameron l'avait instantanément remarqué et il se faisait du soucis pour elle. Il savait quel événement douloureux elle avait du supporter dans le passé .
Et il savait qu'à sa place il en aurait été détruit.
Il ne voulait donc à ce moment qu'une chose, s'assurer qu'elle allait bien.

- Thalia est-ce que ça va ?

Thalia avait entendu ce que venait de lui dire le kook mais elle n'y trouva pas la force nécessaire pour y répondre. Rafe lui tendît ensuite son bras pour l'aider à rentrer. Il avait peur qu'elle glisse, après tout elle était encore sur le toit et elle n'était pas elle-même.
La brune accepta tout de même son aide et rentra à l'intérieur.
Mais elle refusa de regarder le blond. Elle baissa juste la tête afin que lui non plus ne puisse la voir.
Mais le blond s'inquiéter pour elle.
Alors à l'aide de ses deux doigts, qu'il positionna sous le menton de la kook, il releva légèrement sa tête afin de la voir.
Et cette vision lui serra le cœur. Il vit à quel point elle était mal mais surtout à quel point elle se sentait seul. Cette solitude il la si bien reconnu car lui aussi il la ressentait.

- S'il te plaît, parle moi.

La kook après ces paroles laissa à nouveau s'échapper une larme qu'elle essuya aussitôt à l'aide de sa main.
Et c'est en faisant ce mouvement que Rafe vit les marques sur ses bras. C'était les marque que lui avait fait sa mère.
Il connaissait l'origine de ces marques, car auparavant quand ils étaient plus jeunes sa mère lui en avait déjà faite de similaires. Sauf que cette fois elle était plus profonde.
Suite à cette vue les yeux du kook s'humidifièrent.

- Oh mon dieu Thalia.

Il prit alors la kook dans ses bras et lui apporta le réconfort dont elle avait tant besoin.
Ils restèrent plusieurs minutes ainsi.

Après que Thalia se sentit mieux, elle lâcha le blond et lui souffla un remerciement.
Puis elle vint se coucher sur son lit, elle avait besoin de s'allonger, de décompresser.

Rafe monta alors la couverture sur le corps fragilisé de la jeune femme et, sentant qu'elle avait besoin encore de réconfort, resta avec elle jusqu'à ce qu'elle s'endormît.

Une fois qu'il était sûr que Thali était bien en train de somnoler, il commença à partir de sa chambre.
Mais juste avant de dépasser sa porte il lui dit quelque chose, bien qu'il savait qu'elle ne pouvait guère l'entendre.

Sache que je serais toujours là pour toi.
C'est promis.

***

J'espère que vous aurais aimé ce chapitre dans lequel on apprend un peu mieux à connaître Thalia.

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