Sydney, Australie
La chaleur est au maximum. Je suis assise dans l'un des salons de l'hôtel regardant quelques magazines pour regarder quelques boutiques du coin.
- Abby... Il fait une chaleur agréable dehors. Qu'est-ce que tu fais enfermé ici. Souffle Hugo.
- Je n'aime pas trop la chaleur... Dis-je en tournant les pages.
- Dit Mlle Arbegetti de Sicile !
- Ne mélange pas tout... Le soleil en Sicile est doux, et le vent méditerranéen rééquilibre le tout. Ici il fait juste chaud. C'est tout. En plus de ça, je trouve le temps très sec.
- Tu es sérieuse ? Tu n'es pas contente ?
- Orh ! Tu me demandes ce que je fais ici, je te réponds ! Dis-je avec une pointe d'énervement.Hugo rigole et il vient s'asseoir prêt de moi. Il regarde les magazines que j'ai pris puis il fronce les sourcils.
- J'étais sur qu'il te donnerai du travail...
- Quoi ? Non... Je...
- Je t'en prie. Tu as fais un travail remarquable. Tom est sous le charme de tes projets. Sourit t'il.
- Oui, il m'a proposé la décoration d'un hôtel. Je regarde un peu ce qui se fait dans le coin. Je prend des notes. Les bois utilisé, les métaux, les tissus et même les climatiseurs.
- déjà ?
- Oui j'aimerais bien allez voir cet hôtel demain... Dis-je en gribouillant sur mes dessins.
- Oui, parce qu'aujourd'hui on a un match de tennis à voir. Lâche t'il en me regardant.
- De tennis ?
- Hum. Invité par Tom et David. Ils m'ont bien fait comprendre qu'il n'allait pas nous lâcher du séjour.
- C'est normal... Ils veulent nous faire découvrir l'Australie.
- on part tous d'ici dans vingt minutes.
- Pas de soucis. Dis-je en lui lançant un regard assez rapide.Il se lève un peu soule, s'apprete a partir mais s'arrête au dernier moment.
- Ça ne va pas ? Me demande t'il.
- Comment ça ?
- Avec moi.Si il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est qu'Hugo n'a jamais froid aux yeux. Il n'a aucun filtre, pas de limite dans ses propos. Si quelque chose le dérange ou lui fait plaisir, il ne se genera pas pour en parler. D'ailleurs c'est ce qu'il fait en ce moment. Je ne suis pas comme lui, parlé aussi ouvertement de sujet sensible comme celui-ci me gène.
- On pourra en parler plus tard Hugo...
- On 20minutes devant nous. Je vois bien que je te soule. Dit-il en me faisant face alors que je suis assise.
- Ça me gène Hugo...
- Oke très bien ! Si tout ça te gêne je pense que tu devrais te poser quelques questions à toi même.
- Je rêve... Tu reviens dans ma vie comme une fleur et c'est à moi de me poser des questions !?
- Comme une fleur !? S'énerve t'il. On était ensemble je te rappel ! Tu as laissé Milo me virer de ta vie. Ensuite plus aucune nouvelles pendants des années et tu oses me dire que je reviens comme une fleur ?! Serais tu entrain de retourner la situation !?
- J'ai... Hugo... Je n'ai pas voulu dire ça... Soufflé-je.
- Et bien tu l'as dit. Maintenant il serait bon de te remettre en question aussi.
- Par rapport à quoi !? À toi ? Qu'est-ce que tu attends de moi au juste Hugo.
- Tellement de chose et la fois rien.
- J'ai Peter Hugo. Nous sommes mariés.
- Tu es marié a un type qui te fais passer après son travail, te laissant des mois chez toi comme une conne à la limite de la dépression. Tu fais croire que tu aimes la Russie mais tu n'as personne là bas. Tu n'as aucune amies, tu n'as pas de famille et il y a peu de temps tu n'avais pas de travail. Parfois Bethan ouvre un peu trop sa bouche mais quand elle le fais c'est exact. Surtout à ton propos. Cela dit je n'attends rien de toi, certes les années ont passées et tu me plais toujours autant c'est normal, on t'as prise à moi alors que j'étais fou de toi. Maintenant tu es marié et je le respecte et même si ta situation est clairement entrain de m'énerver, je serais encore et toujours là pour toi. Je respecte ton mariage avec Peter. Ce que j'attends de toi c'est que tu comprennes un peu ce que je ressens.
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Infranchissable [ TOME lll ]
Ficção GeralPeter vit la belle vie aux côtés d'Abbygaël et de leurs fils Boleslav à Saint Petersbourg. Malheureusement, et il le sait, le bonheur ne dure jamais bien longtemps dans leurs monde différents du notre, surtout quand les affaires sont à leurs apogées.