Chapitre 5: Fête foraine

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Pdv de Marco:

"Il y a la fête foraine qui vient de s'installer en ville. Cela vous dirait d'y faire un tour ?

- Je suis partant !Et vous ? Dit Jean en se tournant vers Reiner et Berthold.

- Oui pourquoi pas, ça pourrait être sympa d'y faire un tour."

- Super ! Bon juste en chemin, je vais passer chez moi, poser mon vélo."

Mes amis acquiesce de la tête et on se met en route. Nous reprenons nos discussions où nous les avions laissé quelques instants plus tôt. Nous arrivons rapidement en bas de chez moi. Je les laisse en bas de mon immeuble et monte poser mon vélo dans mon appartement rapidement.

J'en profite pour me délester de mon sac à dos. Et je les rejoins, rapidement: "Voilà ! Excusez-moi de vous avoir fait attendre !". Nous continuons notre route en descendant à la station de métro la plus proche. Les métros de nuit sont moins nombreux, nous voilà alors parti pour attendre le prochain quelques minutes. Alors que je discute avec Berthold de son nouvel emploi, Jean attire mon attention en marmonnant: "Jinae. En effet c'est pas loin de mon arrêt". Si je te le dis ... Quand il remarque que nous le regardions, il nous regarde les joues toute rouge, l'air un peu gêné, il est si adorable.

"Tu apprends les lignes de métro Jean ? ça fait si longtemps que tu es parti tu ne les connais plus ? lui dit Reiner en rigolant.

- Non quand même pas ! J'ai pas si mauvaise mémoire ! Lui répond t-il en riant à son tour."

Je les regarde en souriant bêtement. La rame de métro entre bruyamment, ce qui me sort de mes pensées. Une fois à l'arrêt, nous en profitons pour entrer dans la rame devant nous. Elle est quasiment déserte. Nous nous asseyons sur les sièges libres les plus proches. Le silence s'installe le temps du trajet. Pas un silence lourd non, mais le genre de silence qui ont parfois toute leur place.

"Tu as déjà été à la fête foraine toi ? Me demande Jean

- Honnêtement pas depuis des années ! Avant j'y allais avec ma maman, mais j'étais encore très jeune. Et toi ?

- Cela fait un moment aussi, mais pas aussi longtemps que toi ! Tu risques de te perdre si ta maman n'est pas là non ? Il me regarde en riant. Je me mets à rire à mon tour.

- Je suis plus débrouillard maintenant ! Mais si tu veux remplacer ma maman pour ce soir, c'est ton choix.

- C'est une gentille proposition, je vais y réfléchir."

Je remarque en même temps Reiner nous regarder et chuchoter à l'oreille de son amoureux, qui acquiesce silencieusement d'un hochement de tête. Qu'est qu'ils se disent ? Je les regarde en fronçant les yeux, j'essaie de lire sur leur lèvres mais Jean reprend mon attention. Il me tire la manche, on va arriver. "Shiganshina. Shiganshina." Ont se lèvent tous quasi en même temps, pour descendre de rame.


On entre dans la fête foraine. Les lumières multicolores se font remarquer plusieurs mètres à la ronde. Légèrement aveuglante quand on passe en dessous, je baisse la tête la main sur les yeux. On va pas commencer la soirée aveugle. Reiner et Jean avancent dans la fête plus enjouée que Berthold et moi. Ils commencent à nous distancer quand Berthold se tourne vers moi et me dis en soupirant:

"Je ne le sens pas. Je sens qu'ils vont vouloir nous traîner dans leur attraction à sensation forte...

- Tu penses ? Avec un peu de chance Jean n'aime pas ça ! Enfin j'espère, j'espère sincèrement.

- Hum. A mon avis c'est mal parti, vu comment ils rigolent en chuchotant ça sent le mauvais tour."

Alors qu'on essaie de deviner ce qu'ils mijotent, ils reviennent vers nous un sourire pas très rassurant. Je sens que Berthold a raison. Je me demande s' il y a encore moyen de fuir. Jean se place devant moi, "On a une petite surprise. Enfin, on a trouvé une activité amusante.", j'ai pas le temps de répondre qu'il se met derrière moi, et me cache les yeux avec ses mains. Il se met à marcher, je le suit. D'une voix tremblante je lui dit: "Je sais pas où tu m'emmènes mais là tout de suite je suis pas très rassuré". Il tente de me rassurer, mais rien à faire, connaissant Reiner, j'ose à peine imaginer quelle activité amusante ils ont pu trouver. Reiner aime se faire peur, mais aime surtout nous faire peur à Berthold et moi. Nous ne sommes pas ce qu'il y a de plus courageux. Nous sommes comme Samy et Scooby-Doo. On a pas décidé qui serait Scooby, mais par référence de taille ça serait plutôt moi ! Il retire enfin ses mains de mes yeux, je suis aveuglé par la lumière trop blanche devant moi. Je me frotte les yeux, avant de reculer d'un pas. Berthy a définitivement raison. Ils nous ont amenés devant un grand huit. Je jette un œil inquiet à Berthold qui se liquéfie sur place.

Jusqu'au bout [Fanfiction- Jarco]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant