Jusqu'au bout [Fanfiction- Jarco]

Chapitre 4: Loaded

Pdv de Jean :

« Alors ? Tu vas cracher le morceau à la fin !

— Mais tu es lourd ! Je ne peux pas avoir de petit jardin secret ?

— Même ton meilleur ami ne peut pas savoir ? Je suis choqué !

Reiner se tient le cœur est mime un malaise. Il croit me faire céder comme ça.

— Surtout toi !

J'éclate de rire en le voyant se laisser tomber au sol, mimant une mort digne de Marion Cotillard.

— J- Jean dis à mon fils que argh.

Il finit par s'écrouler la langue pendante et les yeux ouverts.

— Bon d'accord, oui j'ai quelqu'un en vue !

Il se relève comme s'il ne s'était rien passé, s'assoit face à moi le poing sous le menton.

— Alors ? Comment s'appelle-t-il, ou elle ?

— Je te le dis si tu ne t'en mêle pas !

— Il porte une main sur le cœur et l'autre tendu, la paume ouverte. Paroles de scouts !

— Tu n'es pas scout Reiner. Mais soit. Il s'appelle Marco.

— AAAH JE LE SAVAIS ! J'en étais sûr ! Alors tu nous le présente quand ? Il me fait un clin d'œil. Enfin façon de parler. Je devrais te dire quand vas-tu nous le présenter officiellement comme étant ton petit ami ?

— Oui et bien ce n'est pas aussi simple hein. Je ne peux pas arriver devant lui et lui dire l'air innocent : « Bonjour Marco, alors voilà, on ne se connait pas beaucoup mais j'en ai une bonne pour toi : je suis tombé littéralement dingue de toi. Avoue tu as bien rigolé ? ».

— C'est sûr que présenté comme ça il ne va pas se jeter dans tes bras... Mais je ne te dis pas de lui faire la déclaration de ta vie, garde ça pour la demande en mariage. Mais commençons par un rencard par exemple ?

— Oui et comment ? Je n'ai pas son numéro de téléphone... Et je ne vais pas me pointer au musée comme une fleur pour espérer le trouver !

— Je te le donne si ce n'est que ça.

— Non. Je viens de te dire de ne pas t'en mêler. »

Je me laisse tomber sur le dossier du canapé en soupirant, je fixe le plafond en réfléchissant. Quand une idée me trouve enfin, je me relève d'un bond. « JE SAIS ! ». Je me laisse aussitôt retomber, j'ai la tête qui tourne de m'être relever si brusquement. Reiner me regarde un sourcil relevé, sûrement surpris autant par mon exclamation que par ma soudaine activité.

« Quel est cette merveilleuse idée qui as fait décoller tes fesses du canapé ? Elle devait être merveilleuse parce que rien ne t'en a fait bouger ces trois dernières heures.

— J'ai une soudaine envie d'acheter le vinyle de The Velvet Underground qui me fait envie depuis un moment.

— Oh je vois, dans ce cas en route ! ».

On se lève du canapé, je pars dans la cuisine laisser un mot à ma mère pour la prévenir, pendant que Reiner est aux toilettes.

« Maman,

Je suis sortie en ville faire une course, ne m'attend pas pour manger ce soir.

Bisous. Jean »

« Allons à la rencontre de ton prince charmant. Me dis Reiner amusé, appuyer sur l'encadrement de la porte. Il est seize heures, je pense qu'il doit encore y être.