Suite de "l'Ombre du Passé"
Une nouvelle Ombre plane sur Londres, plus terrible que jamais. Meurtres mis en scène, cibles moldues et étranges rituels... les Maraudeurs mènent l'enquête. Ils vont s'enfoncer dans les abysses de la magie et pénétrer da...
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Jeudi 28 octobre 1993
Encore un rêve.
Sofia retrouva cet espace onirique qu'elle connaissait bien. C'était une étrange sensation à chaque fois, comme si elle était là sans être là. Comme si elle flottait dans l'espace.
Et où était-elle à présent ?
Qu'allait-elle voir ?
Il y eut un bruit. Sofia se retourna et vit un cavalier sur un cheval blanc galoper vers elle. Elle l'avait déjà vu avant.
Une chanson. Elle venait de partout et nul part.
Derrière le cavalier blanc, une autre forme apparut. Un cavalier aussi. Son habit était entièrement rouge et son destrier avait une robe d'un roux flamboyant. Il galopait vers elle également. Ils la dépassèrent sans un bruit, tel des fantômes et en se retournant, Sofia vit le parchemin de la dernière fois.
— Des cendres, chantonnait la voix. Des cendres dans l'eau, dans les mers, les rivières.
Des cendres... Sofia se rapprocha du rouleau. Six liens. Six sceaux. Le septième était au sol. Elle tendit la main pour s'en saisir, pour le lire.
Une main lui saisit le poignet et l'oblige à se retourner, une main couverte de tatouage sur le dos de laquelle se trouve l'heptagrame retrouvé dans le corps d'Aria Faith. Le propriétaire de cette main presque décharnée est entouré d'un large manteau noir et son visage est dissimulé derrière un capuchon. Cependant, Sofia devine aisément le regard rouge fixé sur elle et le sourire mauvais qui étire les lèvres de cette... Chose.
— Je te vois.
Aussitôt, Sofia se réveilla en sursaut, le corps couvert de sueur. Quelle était cette chose ? Elle était... Puissante, malveillante. Jamais elle n'avait ressenti telle peur. Soupirant le plus silencieusement possible pour ne pas réveiller Nathanaël à ses côtés, Sofia fit glisser le dos de sa main contre son visage. C'est alors qu'elle remarqua comme une marque de brûlure sur son poignet, là où cette chose l'avait saisit.
Le regard écarquillé, Sofia sentit la peur la gagner.
Cela devenait dangereux.
Et ça allait bientôt recommencer...
.... .... .... .... .... ....
« D'un bond, comme en sursaut, je me levai de terre :
Et cherchant de la nuit à sonder le mystère,
Mon oeil de tous côtés se fixait incertain. »
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Rendez-vous dimanche. Soyez prêts !!! Publication prévue vers 18H00
