𝟮 - dois

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PDV AMALYA

Dimanche 11 octobre 2020-10H32

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Dimanche 11 octobre 2020-10H32

Je me réveille tranquillement, la douce lumière du dimanche filtrant à travers les rideaux. L'atmosphère calme m'envahit, et je décide que c'est le moment idéal pour une journée détente. Après tout, c'est dimanche. Je me lève avec lenteur, enfilant un ensemble de pyjamas polaire qui me promet confort et chaleur.

Ma première mission : préparer le petit-déjeuner. Je descends dans la cuisine et entends déjà les premiers murmures du café que je suis en train de préparer pour Sandro. Puis, je décide de me faire un chocolat chaud, de mettre du pain dans le grille-pain, et de sortir le pot de Nutella. Une fois la préparation terminée, je monte dans la chambre de mon frère, prête à le réveiller en douceur.

Je toque légèrement, mais seul un bougonnement endormi me répond. J'entre dans la chambre et découvre mon frère, paisiblement endormi sur le ventre. La vision de sa tranquillité matinale me fait sourire. M'approchant du lit, je m'assois délicatement au bord, laissant mes doigts glisser pour caresser ses cheveux d'ébène, semblables aux miens. Un moment simple, empreint de tendresse fraternelle, qui préfigure une journée paisible en famille.

- Sandro ? Réveille-toi, le petit-déjeuner est prêt, dis-je.

- Oui, j'arrive, Lya, me répond-il.

Sans lui répondre, je laisse une dernière caresse glisser sur sa chevelure paisiblement éparpillée. Puis, je quitte doucement sa chambre pour rejoindre la cuisine et entamer mon petit-déjeuner. Le café de Sandro est déjà prêt, emplissant la pièce d'une délicieuse odeur. Je m'installe à la table et commence à savourer le chocolat chaud, le pain grillé et le Nutella.

Environ cinq minutes plus tard, Sandro se joint à moi. Il m'adresse un doux bisou sur le front, geste tendre qui rythme nos matins. Il se sert une tasse de café, et nous partageons un moment de quiétude, le silence seulement rompu par le léger crépitement du grille-pain et le doux murmure de nos conversations matinales. Ce rituel tranquille, fait de gestes simples et d'échanges silencieux, renforce la complicité entre nous, créant une bulle réconfortante dans laquelle le reste du monde semble temporairement s'effacer.

- Je vais devoir sortir vite fait ce soir, je serais de retour avant 23 h ne t'inquiètes pas et ne m'attend pas pour manger, commence-t-il.

- Okay, je te laisserais une assiette dans la micro-onde alors, répondis-je.

- Non, t'inquiètes, tu sais quoi ? Je te laisse un peu d'argent et tu commandes deux pizzas chez Dino, je réchaufferais en revenant, me dit-il.

J'acquiesce de la tête et commence un peu de ménage aidée par Sandro. 12 h 30 pointant le bout de son nez, on mange des pâtes carbonaras et on se pose devant Netflix. On regarde Lucifer puis Prison Break dans le calme.

Au sein de la mafia | TERMINÉE |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant