𝟯𝟭 - trinta e um

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PDV AMALYA

Dimanche 20 décembre 2020 - 18H03

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Dimanche 20 décembre 2020 - 18H03.

Amaël arrête de jouer, se tournant vers moi avec un sourire qui illumine son visage. Cela réchauffe mon cœur de le voir ainsi s'amuser dans le jardin avec Sandro et Tony.

Je m'approche de la baie vitrée, ouvrant la porte pour sortir sur la terrasse.

- Amaël ?

Il arrête de jouer et se tourne vers moi avec un sourire radieux. C'est un moment doux et chaleureux qui semble tempérer l'intensité des événements précédents.

Amaël court joyeusement vers moi, et d'une voix enfantine, il s'exclame :

- Mélia !

Je suis momentanément déconcertée par cette méprise. Mon frère, qui a suivi la scène depuis la terrasse, se baisse en me montrant du doigt.

- Non, ce n'est pas Amélia, c'est Lya. Elle est gentille, pas comme ta pute de mère.

La surprise se lit sur mon visage, et je ne peux m'empêcher de regarder le petit garçon avec une pointe d'inquiétude. La brutalité des mots de mon frère contraste avec l'innocence du petit Amaël qui ne semble pas vraiment comprendre la signification de ces termes. Je tente de cacher mon malaise derrière un sourire rassurant.

Il sourit, ses yeux pétillants d'innocence, et hoche la tête avec enthousiasme. Mon frère, quant à lui, reste sérieux, observant la scène sans exprimer la moindre émotion. La situation semble tendue, mais pour l'instant, l'enfant est plus préoccupé par la perspective de jouer avec son nouvel entourage.

- Pu ! Pu ! il rigole.

- Sandro, ne lui apprend plus ce genre de mot.

Je prends le petit dans mon bras valide, laissant mon autre bras en écharpe reposer doucement sous ses fesses pendant qu'il s'accroche à mon cou. Cependant, une grimace traverse son visage quand on commence à avancer.

- Mal !

Comprenant qu'il ressent de la douleur quelque part, je le repose délicatement par terre. Il pointe son bras, et mon cœur se serre en pensant à la blessure causée à sa mère. Je fais de mon mieux pour dissimuler toute émotion et le rassure en lui souriant.

- Où as-tu mal, Amaël ?

Tenant sa main valide, nous nous dirigeons main dans la main vers notre chambre. Une fois à l'intérieur, je remarque un sac sur le lit, contenant des couches et d'autres nécessités.

Doucement, je l'allonge sur le dos et commence à déballer le body, le pyjama, les chaussettes et les chaussons prévus pour lui. Je mets soigneusement l'ensemble d'habits de côté pour demain, prévoyant de l'habiller confortablement.

Au sein de la mafia | TERMINÉE |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant