DARKROMANCE.
Je m'étais convaincu que mes affaires étaient ma priorité, que mes objectifs professionnels et personnels étaient la seule chose qui méritait mon attention. Mais ce n'était que de la poudre aux yeux, des excuses que je me répétais pour...
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Vendredi 25 décembre 2020 - 8H00
La discussion de la veille avait été intense, se prolongeant jusqu'à une heure tardive de la nuit. Caìdo, impliqué dans l'organisation du rapatriement des ennemis, avait dû travailler ardemment pour mettre en place les mesures nécessaires. Lorsqu'il était finalement venu, épuisé, le sommeil avait été son unique réconfort.
Alors, au petit matin, alors que le jour pointait à peine, son fils, animé par l'excitation de Noël, avait sauté sur le lit en annonçant avec enthousiasme que le Père Noël était passé. Cependant, l'épuisement de la nuit précédente se lisait sur le visage de Caìdo. Bien que son fils tentât de le réveiller avec une énergie contagieuse, il semblait que la magie de Noël ne parvienne pas à atteindre l'épuisé gardien.
De mon côté, je savais que la situation nécessitait une intervention pour préserver la tranquillité de Caìdo et m'assurer que son fils ne ruinerait pas mes pansements. Avec précaution, je pris le petit lion dans mes bras avant que son enthousiasme ne déborde, et nous sortîmes en direction du salon où trônait un imposant sapin de Noël.
Assis entre mes jambes, Amaël observait avec des yeux émerveillés les lumières étincelantes et les ornements chatoyants. Les membres du cercle, bien que ronchonnant légèrement de devoir se réunir si tôt, ne pouvaient s'empêcher de jeter des œillades mi-sévères, mi-amusées à notre jeune invité. La scène, empreinte de tendresse et d'une certaine dose de comédie, capturait l'esprit familial de cette période de fêtes.
La fatigue de la veille laissait temporairement place à l'émerveillement partagé, et la présence du petit lion apportait une note d'innocence et de joie au milieu de ce cercle parfois marqué par des enjeux plus sérieux.
Caìdo, après s'être finalement réveillé de sa courte nuit de sommeil, nous rejoignit dans le salon illuminé par les lueurs du sapin de Noël. Son visage, marqué par la fatigue, laissait transparaître une lueur d'appréhension mêlée à une once de curiosité envers les festivités matinales.
La tension joyeuse monta d'un cran lorsque la partie tant attendue par Amaël débuta. Son regard pétillant d'excitation scrutait le sapin, ses petites mains frémissantes d'impatience. Les cadeaux, étincelants sous les lumières scintillantes, semblaient promettre des moments magiques à venir.
Puis vint le moment tant espéré. Caìdo, avec un sourire subtil malgré la fatigue, se leva et tendit un paquet décoré à son fils. Amaël, incapable de contenir son bonheur, tapa dans ses mains, révélant ainsi toute l'effervescence qui bouillonnait en lui. Ses yeux brillants de joie étaient fixés sur le cadeau, son esprit débordant d'anticipation.
Le geste de Caìdo, bien que simple, dévoila un lien chaleureux et profond entre le père et le fils. La pièce, silencieuse, semblait retenir son souffle en attendant la réaction du petit lion face à ce cadeau tant attendu.
