DARKROMANCE.
Je m'étais convaincu que mes affaires étaient ma priorité, que mes objectifs professionnels et personnels étaient la seule chose qui méritait mon attention. Mais ce n'était que de la poudre aux yeux, des excuses que je me répétais pour...
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- Mark, repasse la vidéo.
Et quand j'entends de nouveau sa phrase, je compris immédiatement.
- Cherche moi tout les abattoir abandonné dans un rayon de 50 km.
Il tape sur son ordinateur à une vitesse folle.
- BINGO ! Il y en a un à 10 minutes d'ici en voiture, dit-il.
Pff, il n'a même pas essayé de partir un minimum loin, il est vraiment con. J'envoie un message à tous mes hommes dans un rayon de 20 kilomètres, avec ordre de rappliquer.
- Bon boulot. Carlos ne doit pas avoir beaucoup de gars, mais on ne prend pas de risques, vous venez tous. On se répartit en 12 voitures. On va tous aller prendre des silencieux pour éviter de se faire remarquer au cas où on ne lui tomberait pas dessus directement. J'aime l'effet de surprise. On tue les gardes devant l'entrée, on entre, vous vous occupez des gars présents à l'intérieur pendant que moi, je pars chercher mon chaton. Compris ?
- Compris chef.
On se prépare sérieusement, équipant chacun de nos hommes de silencieux et de gilets pare-balles pour minimiser les pertes potentielles. Mes troupes arrivent progressivement, se rassemblent et se préparent. Nous nous dirigeons vers nos véhicules, la mienne en tête du cortège. J'entre l'adresse dans le GPS, déterminé à mettre fin à cette affaire.
Sur la route, une tension palpable règne dans l'air. L'anticipation de ce qui pourrait nous attendre nous pèse à tous. Si notre ennemi a réussi à toucher l'un des nôtres, il connaîtra une torture inhumaine à notre retour.
Arrivés devant la bâtisse, nous observons dix gardes postés devant la porte. Mes trois snipers, Gab, Mohammed et Mehdi, se hissent sur l'immeuble en face. Une fois en position, je leur fais signe de se préparer à viser.
La mission est sur le point de débuter, chaque instant amplifiant l'adrénaline dans nos veines. Nous sommes prêts à agir, déterminés à mettre fin à cette menace une fois pour toutes.
Je ne suis pas venu pour parler, mon glock va s'en charger.
Les silencieux accomplissent leur travail de manière efficace, et les dix gardes devant la porte tombent rapidement, abattus sans faire de bruit. Nous pénétrons dans la bâtisse avec prudence, mais une fois à l'intérieur, le silence règne. Aucun signe de l'individu que nous cherchons.
Mes hommes commencent à fouiller méthodiquement chaque recoin, tandis que je décide de descendre un escalier menant au sous-sol, espérant y trouver des indices. En descendant, un cri soudain déchire l'air, me faisant accélérer le pas. Je suis le son jusqu'à une porte entrouverte, et à travers la fissure, je distingue une silhouette familière.
