DARKROMANCE.
Je m'étais convaincu que mes affaires étaient ma priorité, que mes objectifs professionnels et personnels étaient la seule chose qui méritait mon attention. Mais ce n'était que de la poudre aux yeux, des excuses que je me répétais pour...
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On est resté dans le bras l'un de l'autre pendant une heure encore après qu'il m'ait dévoilé son prénom, notre connexion grandissante palpable dans chaque regard échangé. Puis, sentant que le moment tendre touchait à sa fin, je me suis éclipsée pour prendre une douche.
À ce que le médecin m'a dit, le pansement est étanche, alors c'est parfait. Sous l'eau chaude, je laisse mes pensées vagabonder, cherchant à comprendre ce que je ressens. Sa présence à mes côtés a créé un sentiment de réconfort que je n'aurais jamais cru possible depuis la mort de ma mère.
Je me frotte bien, surtout au niveau de la partie intime, consciente que chaque mouvement contribue à ma guérison psychologique. La sensation de l'eau ruisselant sur ma peau est apaisante, éloignant les soucis qui ont hanté mes pensées ces derniers jours.
Quand je sors de la douche, dix minutes plus tard, une tenue soigneusement pliée repose sur le lit de Gonçalo. Attends, aurait-il fouillé dans mes affaires ? Une légère inquiétude me traverse, et je me demande s'il a vu mes sous-vêtements. À cette pensée, je rougis, espérant qu'il ait au moins de bons goûts.
Curieuse et un brin anxieuse, je décide de jeter un coup d'œil à la tenue. Un ensemble tailleur pantalon beige avec un haut blanc uni.
En l'enfilant, je ressens une étrange connexion avec celui qui l'a choisie. Les vêtements peuvent parfois être le reflet de la personnalité, et je me demande si Gonçalo a intuitivement choisi quelque chose qui me correspond. J'admire le résultat dans le miroir, me surprenant à apprécier la tenue qu'il a sélectionnée. C'est simple, mais élégant, et je me sens à l'aise à l'intérieur.
Je sors de la chambre avec un sourire, une nouvelle confiance m'animant.
Je démêle mes cheveux et les laisse détachés pour qu'ils sèchent bien. Je retrouve Gonçalo dans son bureau.
- J'ai utilisé ton shampooing et ton gel douche, j'espère que ça ne te dérange pas ?
Il lève son regard sur moi et m'observe attentivement.
- Non non pas du tout. Tu es très belle.
Je m'avance, me penche et l'embrasse furtivement sur ses belles lèvres.
- C'est grâce à ton choix de tenue, t'as de très bon goût. Merci monsieur.
À l'entente de ce surnom, son sourire s'agrandit instantanément.
- Tu sais ma puce, savoir les sous-vêtements que tu portes en dessous de tout ça, t'imaginer dans les sous-vêtements que j'ai moi-même choisis, ça me donne envie de t'enlever tous ces vêtements illico presto.
Sa phrase, me gêne et me rappelle ce qui s'est passé hier avec l'autre con mais pour éviter d'en parler, je préfère rentrer dans son jeu.
- Oh, tu parles de mon corps dans ce bel ensemble de dentelle blanche ?
