Hope, Love, Secret... Tome 3

Chapitre 27

   Les doux baisers de Devon sont les meilleurs, pour un réveil parfait. J'ouvre les yeux et embrasse mon homme.

- Tu te réveilles enfin, me dit-il.

- Je dors mieux, quand tu es à mes côtés.

- Moi aussi, princesse. Ce matin, je t'apporte le petit déjeuné au lit, alors ne sort pas de cette chambre, dit-il avant de m'embrasser.

Il quitte la pièce et j'en profite pour me lever et prendre un de ses tee-shirts dans son petit dressing. Je l'enfile et retourne dans le lit avec l'odeur de Devon sur moi.

Je reste encore une semaine ici, mais je sais que je vais devoir repartir et comme à chaque fois ça va me déchirer le cœur.

Je suis prête à laisser ma vie à Miami derrière moi et venir habiter ici, avec lui. Devon revient dans la chambre torse nu un plateau entre les mains, je me mets à sourire en le voyant s'installer à côté de moi.

- Pourquoi tu souris comme ça ?

- Te voir là, devant moi, me fait penser à tellement de choses.

- Comme quoi ?

Il pose le plateau sur mes cuisses et pique un raisin qu'il mange en attendant ma réponse.

- Il y a quelques années, quand on s'est rencontré. Je te détestais, mais je voulais être dans tes bras en même temps. Je me dis qu'on a fait beaucoup de chemin pour en arriver là où on est aujourd'hui. Tu n'es plus dans un gang, tu n'es plus le petit con que tu étais à l'université, tu as changé. Regarde-nous aujourd'hui, on a acheté une grande maison, on va avoir un enfant, et tu as le travail que tu voulais, celui de tes rêves.

- Tu oublies une chose.

- Laquelle ?

- J'ai la femme que je voulais plus que tout, dans ce lit, à New York, portant un de mes tee-shirts.

Il m'embrasse et je lui rends son baiser passionné.

- Je ne demande rien d'autre que toi, et ton amour dans ma vie. Tu m'as changé en mieux, et je voulais encore m'excuser pour les souffrances que tu as endurées par ma faute.

- Ne sois pas désolé, c'est du passé, et puis ces souffrances ont endurci notre amour.

- C'est bien vrai. Dépêche-toi de manger ce que je t'ai préparé, une longue journée nous attend, il faut que tu prennes des forces.

- Je t'aime Devon, dis-je en soufflant ces mots contre ses lèvres.

* * *

Ma main dans celle de Devon, nous dévalons les escaliers qui mènent au métro new-yorkais. Nous sommes serrés dans ce petit espace qui traverse la ville par les tunnels.

Devon est collé contre moi, et m'embrasse pendant les 6 arrêts qui précèdent notre descente du métro. On dirait deux adolescents amoureux, qui ne se quittent pas un instant. On veut tellement profiter de chaque moment tous les deux que ça ne nous dérange pas, au contraire.

Nous descendons à la station Rockefeller et marchons un peu pour arriver à Times Square. Je suis stupéfaite par ce spectacle architectural. Il y a énormément de monde qui grouille autour de nous.

Je me sens minuscule en bas de ces écrans géants qui éclairent ce lieu comme jamais.

- Reste près de moi, je ne veux pas te perdre dans la foule, me dit Devon.