"Je te veux pour moi seul ce soir." Chuchota-t-il.Elle hocha la tête.
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.Il la prit par la main et ils passèrent près du feu pour récupérer leurs affaires. En s'éloignant, elle entendit Kim l'appeler mais elle ne se retourna pas. Elle ne voulait pas expliquer ce qu'il se passait.
Il y avait encore beaucoup de questions sans réponse. Mais elle s'en fichait, ils feraient face ensemble à présent.
Arrivés à la voiture de Paul, il la plaqua contre la portière et l'embrassa comme si sa vie en dépendait.
Ils s'étaient tenus éloignés l'un de l'autre si longtemps qu'ils ne pouvaient plus se contenir maintenant que les barrières étaient tombées.
"On va où ?" Lui demanda-t-il entre deux baisers.
Il s'éloigna de quelques millimètres pour pouvoir jauger sa réaction. Il lui laissait le choix, elle en avait conscience. Elle avait les cartes en main. Elle savait qu'il ne désirait qu'une chose, qu'elle soit heureuse. Maika pouvait lire dans ses yeux qu'il n'avait aucune arrière pensée.
Elle si.
Depuis la première fois qu'elle avait posé les yeux sur lui.
Elle en avait rêvé plusieurs nuits depuis qu'elle était arrivée.
Comme la plupart des filles de son âge, elle avait toujours pensé avec appréhension à sa première fois. Mais quand elle plongeait ses yeux dans ceux de Paul, il n'y avait que sérénité. Confiance. Amour. Dévotion.
C'était Paul.
Elle n'avait rien à craindre puisqu'il était tout ce qu'elle désirait. Il était né pour être avec elle. Elle n'avait, sans le savoir, attendu que lui toute sa vie.
"Chez moi," répondit-elle. "On va chez moi."
Il fronça quelque peu les sourcils. Comme s'il faisait le même cheminement de réflexion qu'elle quelques secondes auparavant. Puis il lui sourit doucement et hocha la tête. Il n'y avait pas réellement besoin de réfléchir à aller trop vite. Puisqu'ils s'appartenaient depuis toujours.
Il lui ouvrit galamment la portière et elle sauta sur le siège passager, l'excitation courait dans toutes ses terminaisons nerveuses.
Pendant le trajet, il lui tenait la main, posée sur sa cuisse. Maika avait tout un tas de choses qui lui tournait dans la tête, tellement de choses à lui dire. Mais pas ce soir. Ce soir était à propos d'autre chose.
D'un besoin primaire.
Il se gara devant sa maison. Il n'y avait pas de lumière à l'intérieur. C'était comme ça depuis que sa mère était partie se ressourcer chez sa sœur.
Ils sortirent de la voiture, et c'est comme s'il leur était littéralement impossible de ne pas se toucher. Ils marchaient vers la maison en zigzagant, s'arrêtant pour s'embrasser. Elle ouvrit la porte d'une main fébrile et il la claqua derrière eux.
Dans la pénombre, il lui murmurait ce qu'elle avait toujours voulu qu'il lui dise. Ce n'était pas mièvre, juste vrai.
Il la souleva et elle noua ses jambes autour de la taille de Paul. Il l'embrassa dans le cou, laissant une traînée brûlante sur sa peau. Elle leva les bras pour lui permettre d'enlever son débardeur.
Ils le laissèrent là, dans l'entrée.
Il la portait dans les escaliers, la fixant du regard comme si elle était la plus belle chose qu'il n'ait jamais vu. Pour lui c'était le cas.
Elle avait l'impression de le voir pour la première fois. Comme s'il avait abandonné les soucis qu'ils semblaient perpétuellement porter sur ses épaules sur la plage, lorsqu'il lui avait dit qu'il la choisissait elle.
Il ouvrit la porte de la chambre et l'allongea sur le lit.
"Je t'aime Maika," souffla-t-il. "Comment pourrait-il en être autrement."
Elle lui sourit. Elle n'avait jamais été aussi sereine de toute sa vie. N'avait jamais ressenti cette paix intérieure. C'était sa proximité qui l'apaisait. Elle le savait, le sentait. Elle n'avait pas besoin de parler pour qu'il comprenne.
Doucement, elle déboutonna le pantalon de Paul et lui enleva son t-shirt. Il fit lentement glisser le short en jean qu'elle portait sur ses hanches en la sondant. Comme s'il était à l'affût du moindre doute en elle.
Il n'en trouverait pas. Pas ce soir. Plus jamais.
Elle s'était déjà retrouvée à moitié nue devant lui un nombre incalculable de fois. Mais c'était différent maintenant. Parce qu'il la regardait à présent comme la septième merveille du monde. Elle se sentit rougir.
C'est Paul. Lui souffla la petite voix dans sa tête.
Il effleura son nez avec le sien. Il lui souriait tendrement. Elle se perdit dans ses yeux.
"C'est la première fois," murmura-t-elle. "Je sais que ça n'a pas vraiment d'importance entre nous, mais je ..."
Elle s'était sentie obligée de lui dire. Elle savait bien que lui avait un peu plus d'expérience qu'elle et elle s'en fichait. C'était bien avant tout ça. Avant eux.
Même si elle savait qu'il ne désirerait plus jamais aucune autre femme qu'elle. Elle avait quand même besoin qu'il lui dise que tout irait bien."En quelque sorte, pour moi aussi."
Comment faisait-il pour savoir exactement quoi dire pour la rassurer ?
Il lui murmura qu'il l'aimait et elle lui agrippa la nuque pour l'embrasser comme elle n'avait jamais embrassé personne dans sa vie.
A chaque fois qu'il la touchait, elle sentait sa peau frissonner. Ses sensations semblaient décuplées. Comme si tout était plus réel avec lui.
Quand elle était avec lui avant ce soir, elle avait souvent eu l'impression de flotter entre deux mondes. Cette fois, elle ressentait la gravité l'attirer fermement sur terre.
Elle était ancrée dans ses bras.
Elle ne contrôlait plus son propre corps. Leurs respirations saccadées se mêlaient. Ils bougeaient à l'unisson. Elle se laissa aller et perdit toute notion du temps, de l'espace et en dehors de sa chambre, plus rien ne comptait.
***
L'amour brille sous les étoiles ....... Vous pensez que ça va durer ? :D
Un petit tapotage de doigt sur l'étoile pour liker le chapitre me fait toujours plaisir (quoi qu'un peu moins que vos commentaires et réactions ;)
A très vite,
WSC.
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Let Me Out - The Call
Fanfiction"Et Paul et Maya ?" Demanda-t-elle. "Elle avait un frère, le meilleur ami de Paul, il s'est tué en voiture. Paul a pris soin de Maya surtout après qu'elle ait essayé de se foutre en l'air. Je crois qu'elle a toujours rêvé d'être avec lui et qu'il ép...