Chapitre 12 :

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Une fois au commissariat, les deux équipes étaient soudées comme jamais. Le seul problème était que le procureur Chappaz avait été très clair. S'ils se trompaient de suspect, la charge de l'enquête serait retirée et donnée à la gendarmerie.

Antoine : bon, je propose qu'on mette du renforts à l'extérieur et qu'on intervient.

Pascal : oui, mais je pense qu'il fait faire attention. Elle peut être dangereuse. 

Antoine : t'as raison. On va y aller tous ensemble. Pas de renforts à moins de 2 km. Il faut se faire discret. 

Antoine : on va faire différentes équipes.

Antoine distribuait les rôles de chacun. Pour Meddhi et Nicky, ils devaient rester dans la camionnette et intervenir uniquement à leur signal. Marchand et Valentine, eux devaient faire diversion. Quant à Antoine et Pascal, ils devaient passer par l'arrière de la maison. Tout était prévu à la seconde près. En réalité, ils étaient sur de riens. Mme Godel aurait très bien pu les emmener ailleurs. Mais ils tentèrent tout de même leur chance. Ils partirent en direction de la maison de Mme Godel. Gilets par balle, pistolet, tous étaient équipés. Ils n'avaient pas le droit à l'erreur. 

Une fois arrivés, Pascal et Antoine partirent directement en direction de la porte de derrière. Marchand et Valentine sonnèrent à la porte de la maison. Mme Godel se présenta à celle-ci. Marchand commença avec un accent belge. 

Marchand : bonjour, je m'appele Jean-Paul, et ma copine, c'est Valentine. Nous aimerions savoir où se situe... .

La discution commença. Ils craignaient dès le départ qu'elle les voit comme des ennemis vu ses problèmes psychologiques. Mais avec eux, ça allait. Elle les prenait juste pour des personnes un peu stupide.

La porte arrière était déjà ouverte. Pascal et Antoine entrèrent sur la pointe des pieds pour ne pas faire trop de bruit. Antoine fit signe à Pascal d'aller au sous-sol. Lui allait à l'étage. Pascal ouvrit la porte du sous-sol. Des escaliers dans l'obscurité l'accueillirent. Il descendit, mais arrivait à la dernière marche, il eut un bruit. La marche venait de craquer. Le bois était très vieux. Mme Godel se retourna et alla voir à la seconde près. Pascal courut toujours sur la pointe des pieds, et alla dans une pièce. Il refera immédiatement la porte. La lumière n'était pas allumée. Il faisait sombrer. Valentine finit par réussir à la faire revenir à eux. Pascal alluma la lumière et se stoppa d'un coup sec. Il n'en croyait pas ses yeux. Les deux femmes étaient face à lui. Les mains ligotées dans leur dos, les pieds enchaînés entre eux. Et un ruban de Scotch sur leur bouche. À ce moment-là, il prit le toki woki et chuchato : " elles sont au sous-sol, dans la dernière pièce". Quelques secondes, plus tard, une voix grave lui répondit : "Ok, j'arrive". Antoine descendit les escaliers, ouvrit la porte du sous-sol et les rejoignit. Ils commencèrent chacun à les libérer. Ils commencèrent par le ruban, puis les pieds et enfin les mains. Ils montèrent à quatre les escaliers. Antoine passa sa tête pour montrer au deux Belges qu'il fallait continuer de parler avec Mme Godel. Antoine passa avec Candice d'une vitesse et d'une discrétion remarquable. Il ne restait plus que Pascal et Cassandre à passer. 

Pascal : à 3, on y va. 1... 2... 3.

Ils avancèrent d'une petite vitesse. Ils ne voulaient pas faire trop de bruit.

Il était impossible pour Marchand et Valentine de retenir Mme Godel plus longtemps. Elle ferma donc la porte et vit les deux policiers s'échapper. Elle sortit d'une rapidité incroyable son arme qu'elle avait dans sa poche arrière.

Marchand et Valentine entendirent un coup de feu, puis dans la seconde près un deuxième. Ils se précipitèrent vers la porte de derrière. La scène n'était pas belle. Mme Godel était au sol, en train de hurler sa douleur. Elle avait été touchée au bras. Du sang coulait de son bras, mais un autre bruit plus léger les interpella. Ils avancèrent encore de quelques pas avant de voir une autre personne gisant au sol. Cette personne, c'était Cassandre. Mme Godel lui avait tiré une balle au ventre. Elle saignait beaucoup, le ventre étant une zone fragile. Pascal était en train de parler à Cassandre. Il fallait a tous pris qu'elle reste consciente. Elle saignait beaucoup trop vite. Il fallait faire quelque chose avant que les urgences arrivent. 

Pascal : commissaire, restez avec moi. Je vais appuyer sur votre ventre, ça va faire mal, mais c'est le seul moyen.

Elle émit un petit cri et attrapa le bras de Pascal pour tenir la douleur. Les urgences arrivèrent quelques minutes après qui parurent une éternité pour tout le monde.

Des ambulanciers prirent Mme Godel et d'autres Cassandre. Il fallait faire vite, elle avait déjà perdu beaucoup de sang. Les policiers, excepté Pascal et Candice, repartirent au commissariat.

Mme Godel a été soignée à son arrivée. Antoine étant un bon tireur, sa blessure était que superficielle. Elle sent sortira avec une immobilisation de son bras d'une durée d'un mois. Elle fit conduite immédiatement après en prison. Ils pourraient donc l'interroger sur le meurtre de Maxence Poutre.

Quant à Cassandre, elle fit conduite d'urgence au bloc. Elle y était depuis une bonne heure et toujours pas de nouvelle. Pascal commençait à s'impatienter. Pourquoi n'avaient-ils toujours pas de nouvelle ?

Nature blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant