Chapitre 9

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Mot de l'auteure;

Bonjour tout le monde! Je tiens à vous remerciez de me lire! Je n'en reviens toujours pas que je publie une histoire! Enfin bref, je voulais vous dire que si mes chapitres sont court, c'est parce que je sais à quel point c'est déplaisant d'attendre une décénie avant de pouvoir lire la suite d'une histoire alors je préfére vous  en poster des petits bouts à presque tout les jours! N'oubliez pas de m'écrire un petit commentaire, j'adore avoir l'avis des gens sur mon histoire ( oui même les commentaires négatifs!) Bonne lecture!

Marie-Rose

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J’entra dans une grande pièce où trônait une immense table en acajou. Tellement immense que cinquante personnes pouvait y manger en ayant une très grande liberté de mouvement. La table était mise de plusieurs sièges étaient encore inoccupés. Au fond se trouvait un buffet où multiples plats étaient déposés, attendant de se faire goutés.

 Lorsque l’on entra, tout le monde cessa de parler et me toisèrent curieusement, moi enfin, plutôt mes tatouages. Blanche me prit surement en pitié car elle dit à la ronde ;

-       Depuis quand êtes vous aussi impolis ? Occupez vous donc de manger au lieu de fixer Rose comme sa.

Les personnes recommencèrent à discuter tranquillement. Elle se dirigea vers le buffet en me faisant signe de la suivre.  On prit chacune une assiette et on commença à se servir.  Un gars au regard particulièrement idiot me fixait, la bouche grande ouverte et les yeux comme des soucoupes. Lorsque Blanche s’en rendit compte, elle me montra un coté d’elle dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence.

-       Tes yeux de merlans frits, tu peux bien te les mettre là où je pense. Dit elle, et comme il ne réagissait pas, elle lui dit ; Allez, ouste !

Et le garçon partit comme une flèche.

Je pris dans mon assiette de la salade de pommes de terres et un peu de ragout de bœuf, puis j’allai me prendre une deuxième assiette et la remplie de desserts. Et oui, moi j’ai le bec sucré ! Nous sommes allées nous asseoir à un coin de la table où il n’y avait pas trop de monde. Blanche fixa mes assiettes d’un œil surpris.

-       Tu ne manges même pas une vraie portion de ragout et tu te sers une assiette pleine de cochonneries ?! Pff, ce n’est pas comme sa que tu va avoir de l’énergie ! Regarde moi, par exemple !

J ‘observa son assiette et vis plus de nourriture que je n’aurais jamais été capable d’engloutir. Comment une si petite chose était capable de manger autant ? Je lui posai la question. Elle ricana un peu et me dit ;

-       Oh tu sais, moi j’ai une faim de loup !

Nous avons rit comme deux folles, bien que le jeu de mot n’était pas vraiment drôle, j’en avais les larmes aux yeux.

-       Tantôt je vais te mener à la salle des armes, pour que tu suives ton enseignement. Tu vas voir, Paule est vraiment gentille.

-       Je  te crois, dit-je. Mais pourquoi est-ce que je dois me servir d’armes ? On a des ennemis ?

-       Eh bien, oui nous avons des ennemis, répondit elle, le regard sombre. On les nomme les Traîtres. Il y en a deux  catégories mais ils font tous partis de la même organisation ; les Ramasseurs et les Chasseurs. Les Ramasseurs sont terribles. Ils sillonnent les villages à la recherche d’enfants et de jeunes gens pour les revendre en esclavage. Et ils n’y vont pas de la manière douce. Parfois ils gardent les jeunes femmes et les revendent à des hommes riches pour qu’elles leurs servent de prostituées, ce qui est totalement dégoutant. Parfois ces jeunes femmes n’ont que onze ans, et j’en ai déjà vue une d’a peine huit ans.

Rose Ross, Les Enfants de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant