Chapitre 15

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Enfin! Voilà, j'ai poster la suite! Bonne lecture!

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Il était grand, très grand. Son visage était voilé par sa capuche, mais ses mains étaient sombres, laissant présager une peau mate. Il posa mon épée sur le bord de la porte, puis me tourna le dos et enleva sa capuche. De longs cheveux noirs attachés en queue de cheval s’en échappèrent, révélant au passage une cicatrice qui partait de la base de sa nuque vers son visage qui m’était encore inconnu. Il se retourna vers moi et m’ignora volontairement en prenant bien soin de me cacher son visage. Il se dirigea vers le feu, où il se fit réchauffer les mains en les frottant l’une contre l’autre vigoureusement.

-       Qui êtes vous ? demandai-je.

 Le fait qu’il m’ignore m’enragea. 

-       Pourquoi suis-je ici ? questionnai-je plus brusquement que la première fois.

Toujours pas de réponse.

-       Vous allez me parlez à la fin ? criai-je.

-       Non, dit-il simplement sans se retourner.

J’étais vraiment en colère. Personne ne me parle ainsi.

-       Un loup effrayé est un loup dangereux, vous savez. Dit-je.

-       Et vous avez peur ?demanda-il en se retournant légèrement vers moi de manière à me tourner le dos.

Je décidai de ne pas répondre. Évidemment que j’avais peur. J’étais effrayée.  J’avais froid, faim, et mon cou me faisait souffrir.

-       C’est quoi ce collier ? Demandai-je en désignant la chaine d’argent autour de mon cou. Je remarquai que j’avais toujours mon collier de Première, mais que le cordon de cuir était détrempé.

-       C’est un collier tue-lune.

-       Un collier tue-quoi ? Pourquoi vous m’avez mis ce truc ?

-       Tue-lune. Pour t’empêcher de te transformer. Je sais ce que vous êtes, toi et tes compagnons. Ce que vous faites est mal, très mal.

-       Pour m’empêcher de me transformer ? Il y faut que j’enlève ce truc, dit-je en tirant dessus, je retira mes mains suite à une sensation de chaleur intense.

-       N’y touche p…

-       AIE ! criai-je.

-       Je te l’avais bien dit.

Je laissai tomber l’idée de retirer la chaine et me détendit un peu, ne sentant pas de danger.

-       Pourquoi m’empêcher de me transformer ? Et je ne vois absolument pas pourquoi vous dites que moi et ma meute faisons des choses mauvaises, nous sauvons les villages contre les Traîtres. Ce sont des monstres cruels, ils enlèvent violent et force à l’esclavage des peuples pacifistes depuis la nuit des temps sans aucune raison, simplement pour exercer leur supériorité égoïste. Ce sont eux qui devraient avoir la chaîne autour du cou, pas moi. Je ne suis pas dangereuse, ni moi, ni Blanche, ni Nicolas…

Je me rendis compte de ce que je venais de dire. J’avais complètement oublié, et maintenant la colère passée je sentais le contrecoup venir.

Je m’étais levée pendant mon discourt enflammé donc je me lassai glisser contre le mur. Je sentais les larmes forcer le passage de mes paupières closes et tournai ma tête contre le mur. Pas question de pleurer devant cet homme inconnu.

Rose Ross, Les Enfants de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant