Chapitre 11 : ~ nuit mouvementé ~ {1}

848 30 12
                                    

Je vous laisse avec ce nouveau chapitre ! :)

_______________________________________

J'entre ouvre un œil, je suis allongée sur mon lit, dans la même position que lorsque je me suis laissée tomber dessus hier soir.

Je ressens de vivent douleur dans tout mon corps, j'aurai dû prendre le temps de faire des étirements...
En plus de ça je crois bien que les coups que j'avais pris au début de la scéance, on laissait de jolies marques.

Je lâche un léger rugissement de douleur en essayant de me redresser.
Heureusement que l'on est en weekend, je me voyais pas me pointer en cours dans cette état !

Je fais ma petite routine habituelle, celà fait un moment que je n'ais pas pris de nouvelles de Tensei.
Je décide de l'appeler.

- Hallo ?

- Hey ! Salut ma p'tite.

- Ça fait un moment ! Comment tu vas ?

- Pour tout te dire, le métier de Héros est épuisant , mais bon ça tu le verras bientôt par toi même éhéh !
Je l'imagine tellement avec son beau sourire, dévoilant toutes ses dents.

Je lui dois tout, sans lui je serais je ne sais où, perdu, il m'a offert la chance dont j'avais besoin.

- Tu es sur une nouvelle affaire ?

- Oui, normalement c'est confidentiel, mais vu que c'est toi je peux t'en dire un peu plus. C'est un tueur de héros, il est difficile à trouver, il bouge tout le temps. Mais j'arriverai à l'arrêter !

- J'en suis sûr ! Mais fait attention à toi quand même.

- Tu me connais ! Je prends toujours en compte toutes les éventualités.

- Oui ! Tu sais que Tenya te ressemble énormément sur certains points ? Même s'il est plus sérieux, moins joueur, je pense qu'il te prend comme un modèle.

- Ah ah si tu le dis ! Comment se passe les cours d'ailleurs ?

- Bah écoutes ça se passe, la classe est sympathique, seul le professeur principal est spécial, mais rien de grave.

- Comment s'appelle t'il ?

- Mr Aisawa, enfin son nom de héros est eraserhead.

- J'en ai déjà entendu parlé, mais sans plus. Bon c'est pas tout mais il faut que je te laisse ma pause va prendre fin. Ça m'a fait plaisir d'avoir de tes nouvelles et ravie que les cours se passent bien !

- A moi aussi ! Il faudrait qu'on se fasse un truc tous ensembles un de c'est quatre !

- Quand tu veux ! À plus ma p'tite.

Il raccroche.
J'espère que ça ira, il a tendance à trop se mettre de pression, et à en oublier son temps personnel.

Aujourd'hui je vais me reposer je n'en peux plus..
Je m'allonge dans mon lit et regarde les news de la semaine, puis une série.
Je suis du genre à ne pas savoir m'arrêter, j'enfile les épisodes à la suite, je me rends pas compte du temps qui passe.

Quand je dègne à relever la tête de mon écran, je me rends compte qu'il fait nuit, je n'ais même pas mangé.
Enfin c'est ce que j'ai pensé avant de tourner ma tête sur ma table de nuit et me rendre compte du nombres de paquets de céréales dont je me suis goinfré.

Je range tout ça, et regarde dans les placards s'il me reste des trucs.

Aïe, je n'ai plus rien à manger.
Je regarde l'heure, 22h30, les supérettes sont encore ouvertes à cette heure-ci.
Je me prépare, j'enfile un haut blanc, accompagné d'une veste en cuire noir ainsi qu'un jeans foncé, troué au genoux droit. Puis sors de mon habitation pour m'engager dans les ruelles sombres qui m'emmeneront vers les magasins.

J'avance dans l'air frais du début d'automne.
Je trouva ça tellement agréable.
Je passe sur un énorme pont qui traverse un fleuve agité par les quelques rafales de vents.

Je laisse mon regard se balader, il n'y a pas grand monde, seulement quelques rares voitures qui passent.
Le ciel est dégagé, je me trouve à peu près au milieu du pont quand quelque chose interpelle mon regard, je me tourne légèrement sur la droite, et je vois de la lumière plus loin, entre les bâtiments de la ville.

En y faisant plus attention, je me rends compte que l'on peut entendre des cris.
J'ai une grande envie de voir ce qui se passe, c'est plus fort que moi !

Tant pis pour mes vêtements, je me dépêche de retirer ma veste en cuir, je la lance sur le sol, me place sur la rambarde qui nous empêche de tomber dans le fleuve.

Je prend une grande inspiration et saute. J'adore cette sensation, tomber dans le vide, ce sentiment qui s'empare de nous est tellement addictif !

Je transperce mon haut blanc pour accéder à mon dos, je me saigne, puis je fait apparaître mes ailes.
Je vole le plus rapidement possible vers ce qui semble être l'enfer.

Sachant que seul les héros peuvent utiliser leurs alters. Il ne faut pas que l'on me reconnaisse.
Je m'entaille les paumes de mains, et dépose le sang sur mon visage pour me créer un masque.
Je sais que pour certains ça les répugnerait, mais pour moi c'est totalement normal.
Mon sang est pour moi une épée, comme un bouclier.

Je survole le fleuve, puis contourne les quelques gratte ciel sur mon passage.
Les hurlements, ainsi que les bruits de destruction se font de plus en plus fort.

Quand j'arrive enfin, un spectacle enflammé fait face à moi.

Pdv Aisawa :

La rue est à feu et à sang.
Je ne sais pas où donner de la tête.
Mes collègues et moi sommes débordés.

Les civils essaient de fuir, se cacher où ils peuvent. Je préfère être au front, et me battre, mais là ça risque d'être compliqué.
Je me retrouve un peu démunie, mon alter ne me sert à rien sur les mutants.

Et là celui qui nous fait face, est gigantesque.


On dirait qu'il n'a aucun réel but, il ne fait que détruire, et essayer de tuer.
Il y a un truc qui cloche.

Toutes les attaques ne servent à rien, il a la capacité de se régénérer.
Ce pourrait il qu'il possède deux alter ?

J'essaie de lui donner le plus de coup possible, mais il est vachement rapide malgré son gabarit.

Il me percute violemment au ventre, et me propulse plusieurs mètres plus loins. Je me prends un mur, à cause du choc, ainsi que de la poussière venant se nicher dans mes narines, je tousse.
Je me relève t'en bien que mal, je pense avoir une ou deux côtes brisées..

Je m'avance pour tenter d'aider les autres héros se battant à mes côtes, quand j'aperçois une petite fille pas plus haute que trois pommes, serrant son ours en peluche, en pleurant, en plein milieu de la route, à plusieurs mètres de moi.

Je me dirige le plus rapidement possible vers elle, faisant abstraction aux vertiges qui me font tanguer.
Il faut que je la mette en lieu sûr !

Une ombre commence à apparaître derrière la petite fille.
On ne voit pas de qui il s'agit à cause de la fumée, mais on le devine assez facilement par sa taille.

Je suis encore loin d'elle, il faut que j'aille plus vite, le fillette est dos au monstre, elle semble tétanisé et ne fait plus attention à ce qui se trouve autour d'elle.

Je me m'est à courir plus vite, je perds plusieurs fois l'équilibre mais il faut que j'y arrive, il le faut !

Je vois tout au ralenti, le vilain n'est plus qu'à quelques pas d'elle, alors que moi j'en suis encore loin.

Il est juste derrière elle, levant son bras dans les airs, il va l'écraser.
Pourquoi personne d'autre n'est là ?
Les a-t-il tous eux ?
Encore un petit effort, juste un petit...

- NOOOOOON ! Criais je de toutes mes forces.

L'attirance en permanence (Aizawa x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant