Voici le premier chapitre de cette seconde partie !
Loin d'être l'un des chapitres dont je suis le plus satisfaite, il permet quand même de montrer les débuts de la relation entre Kuroo et Daishou.
Bonne lecture :)
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J - 190
Daishou était nerveux. Et lorsqu'il l'était, il avait tendance à devenir maladroit.
Rien que le fait de s'imaginer faire un faux-pas le rendait encore plus nerveux.
C'était un cercle vicieux, et le cœur de Daishou ne le supporterait pas bien longtemps.
Au moins, l'ambiance qui l'accueillit lorsqu'il entra dans le café fut accueillante. Chaleureuse.
Les mains dans les poches - parce qu'il ne savait pas quoi en faire - Daishou jeta un regard circulaire au lieu. L'endroit semblait relativement récent, bien entretenu (pour quelqu'un travaillant dans un bar, il faisait attention à ce genre de détail. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait quitté un café qu'il trouvait trop sale, pas assez entretenu.)
Il trouva la personne qu'il cherchait, assise sur l'une des tables qui longeaient la baie vitrée.
Inspirant un grand coup, Daishou s'approcha - en faisant bien attention aux pieds de chaises. Il voulait éviter de s'écraser de tout son long devant quelqu'un avec qui il voulait construire quelque chose. Daishou n'oserait même plus se relever.
Lorsque Kuroo le remarqua, un grand sourire fendit son visage, envoyant par la même occasion un pic dans le cœur de Daishou. Ce dernier était faible devant un bel homme.
Kuroo avait déjà commandé pour lui - il lui avait demandé par message ce qu'il voulait.
S'asseyant en face de son potentiel futur-petit-ami, Daishou sentit son stress monter d'un coup.
C'était la première fois qu'ils se voyaient après leur dernière rencontre mouvementée. Daishou avait voulu le remercier pour l'avoir sauvé d'un potentiel renvoi, et Kuroo avait accepté son café. Mais le jeune homme n'avait pas prévu que le plus âgé le lui paye.
Il n'avait pas prévu que son cœur loupe un battement à chaque fois que la main de Kuroo frôlait la sienne.
Le jeune homme n'avait pas non plus prévu d'autant apprécier la compagnie de l'homme - dont il apprit qu'il était de trois ans son aîné, âgé de vingt-huit ans, qu'il était originaire de la ville, et qu'il travaillait à la tête de l'une des entreprises d'import-export du coin (Daishou savait que ce n'était pas tout à fait vrai, pas lorsque la moitié des personnes présentes ne l'avaient pas quitté des yeux, et qu'il était sûr d'avoir aperçu une arme dans le tas. Mais ça c'était une histoire pour un autre jour).
Pris dans leur conversation, les deux hommes ne virent pas l'heure passer. Ce fut lorsque Kuroo reçut un message important, que Daishou se rendit compte que trois heures étaient déjà passées.
Ce fut sur une promesse de se revoir que les deux hommes se quittèrent.
*
J-120
Il ne tarda pas à Daishou pour confirmer ses soupçons sur les activités de son nouveau petit-ami.
Si Daishou n'était pas quelqu'un de particulièrement curieux - il n'était pas contre un peu de vie privée, même dans une relation. Au contraire. Mais il se sentait légitime de savoir dans quoi il allait embarquer avant d'accepter de sortir avec Kuroo.
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À la vie, dans la mort
Fiksi PenggemarDans ce monde où il vaut mieux, Être fou et bienheureux, Que sensé et malheureux, Dis-moi, précieuse âme soeur, La chose vitale dans ton coeur, N'est-elle pas uniquement mon bonheur ? "Les peines de la vie doivent nous consoler de la mort." (So...