II.2 - Erreurs Passées

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N.D.A : Plus j'avance et moins j'aime les titres (je n'ai jamais été douée pour les trouver). Ils changeront sûrement en cours de route. De même que le titre de l'histoire.

Bonne lecture :)

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J-453

D'un coup de main expert, Kuroo désarma son opposant.

Sans hésiter, il appuya sur la détente. Le sang de l'homme gicla sur ses habits. Kuroo tiqua : il n'aimait pas travailler les vêtements sales.

Le bâtiment était grand, mais Kuroo savait que ses hommes en avaient déjà le contrôle. Le protocole qu'ils avaient mis en place était connu de tout le monde.

Il y avait déjà de nombreuses pertes des deux côtés - une dizaine, environ, si le Meko en croyait Kenma.

Lorsque ce dernier l'informa que l'aile gauche avait été nettoyée de tout intrus, Kuroo prit le temps de recharger son arme. Ils avaient peut-être perdu des hommes, mais l'ennemi n'était pas en reste.

—Kuroo.

Le susnommé s'arrêta net. Il ne prit pas la peine de se retourner avant de répondre à son interlocuteur.

—Oikawa.

Le canon de l'arme sur la nuque du chef des Neko était froid. Il ne tremblait pas. Il était résigné, comme son propriétaire.

Oikawa ne pouvait que deviner le sourire triomphant que devait afficher l'autre.

Très vite, les deux chefs furent entourés de leurs hommes. Ceux de Kuroo étaient néanmoins plus nombreux. Plus armés, mieux préparés aussi, peut-être.

Les attaques surprises avaient cette manie de déséquilibrer le combat. Ils auraient dû prendre le temps de se reconstruire avant d'attaquer.

'Sept hommes à Oi'. Lev s'est occupé de leurs renforts. Quinze à nous. D'autres arrivent, ils sont entourés. Iwaizumi n'a pas encore été repéré.'

La voix de Kenma résonna dans son oreillette. Le silence de la pièce l'a sûrement fait résonner dans toute la pièce, aussi, puisque le canon trembla légèrement.

La lumière du couloir où ils se situaient vacilla - Skotádis devait avoir fini de faire lui faire la tête pour ce matin. Ou alors il avait simplement envie de combattre, Kuroo n'était jamais sûr de rien.

Le canon de l'arme se fit plus ferme contre son cou.

—Ne laisse pas ton familier approcher.

Kuroo ne peut empêcher le rire qui s'échappa de ses lèvres .

—Avec le temps, tu devrais savoir que je ne peux pas le contrôler. Quel piètre ami tu fais, à ne pas te souvenir de ce genre de chose.

Peut être qu'utiliser l'humour dans un moment n'était peut être pas la bonne chose à faire. Kuroo devrait penser à remercier Skotádis pour ce coup.

Le familier, dans un cri aigu, les enferma dans l'une de ses bulles d'obscurité. S'il ne l'avait pas fait, Kuroo aurait sûrement eu un trou dans la gorge.

Lorsqu'Oikawa se rendit compte de ce qu'il venait de se passer, il jura entre ses dents et baissa son arme. Il savait d'expérience que, dans cet endroit, Kuroo était le maître du jeu. Rien ne pouvait l'atteindre.

Parfois, lorsqu'Oikawa regardait la situation dans laquelle ils se trouvaient, il lui arrivait de se demander ce qu'avait fais Kuroo pour mériter un familier aussi puissant. Aussi loyal. Ironique que le diable soit aussi puissant alors qu'il était censé être un être déchu pour ses erreurs.

À la vie, dans la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant