N.d.A : Voici le dernier chapitre ! C'est l'histoire la plus longue que j'ai eu à écrire jusqu'ici, mais aussi celle dont je suis le plus fière.
J'espère que cette fin vous plaira tout autant que j'ai apprécié l'écrire.
Je tiens à remercier tous ceux qui votent mais aussi et surtout @Tsuuki- pour tous ses commentaires. Vous m'avez énormément motivé à écrire cette histoire.
Bonne lecture ^^
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J.0 - 22h10
Oikawa, caché à quelques pas de l'endroit où se trouvait Daishou, écouta avec effroi la conversation entre Iwaizumi et Sakusa.
Alors Kuroo avait été manipulé depuis le début ?
Iwaizumi avait prévu de tuer le jeune homme du café pour pouvoir rétablir la paix ?
Il n'était qu'un pion sur l'échiquier macabre des deux Nohés ?
Du coin de l'œil, il vit Daishou commencer à partir. Il se décala légèrement pour ne pas être vu - il se demanda vaguement ce que le jeune homme avait en tête à ce moment-là. Avait-il peur ? Se sentait-il, lui aussi, trahi par ses propres alliés ?
Oikawa ne savait plus quoi faire. Ses pensées, confuses, le tirèrent vers une seule conclusion : il allait tuer ce jeune homme innocent.
Et Kuroo allait certainement être l'auteur d'un acte qui le hantera toute sa vie.
Il n'eut pas le temps de décider quoi faire, l'action se passa en quelques secondes : il vit Kuroo pointer l'arme en direction de Daishou bien après avoir ordonné à Neige de protéger le jeune homme.
Lorsque Kuroo s'approcha du jeune homme à terre, Oikawa décida de quitter les lieux avec une pensée en tête.
Il sauverait Daishou.
Un symbole, peut-être, de rédemption envers tous ceux qu'il avait tués.
*
J + 1
Il faisait sombre là où se trouvait Daishou.
Le jeune homme se demandait si c'était parce qu'il avait les yeux fermés, ou parce qu'il n'y avait pas de lumière, là où il se trouvait.
Où se trouvait-il d'ailleurs ? Il ne se souvenait pas des événements l'ayant conduit ici.
Il tâtonna autour de lui, et ses doigts, froids, ne rencontraient que le sol, glacé. Le garçon tenta de se lever. Il n'y parvint pas.
Il faisait sombre. Trop sombre.
Où était-il ?
Soudain, il se sentit être tiré en arrière.
Maintenant qu'il y faisait attention, il y avait quelque chose de lourd dans sa poitrine. Quelque chose de lourd et de sinistre. De noir. De sombre. Peut-être autant que l'endroit où il se trouvait. Ce sentiment, nouveau, puissant, lui donna des frissons. Ce n'était pas lui.
De nouveau, cette sensation d'être tiré en arrière. Il décida de se laisser aller - l'endroit où il tomberait ne pouvait pas être pire que celui-là. S'il restait encore, quelques secondes de plus, il deviendrait probablement fou.
Lorsqu'il aperçut un faisceau de lumière, il se rendit compte que ses yeux avaient été ouverts tout du long. Il s'y approcha. La chaleur qui y régnait lui paraissait chaleureuse. Familière.
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À la vie, dans la mort
Fiksi PenggemarDans ce monde où il vaut mieux, Être fou et bienheureux, Que sensé et malheureux, Dis-moi, précieuse âme soeur, La chose vitale dans ton coeur, N'est-elle pas uniquement mon bonheur ? "Les peines de la vie doivent nous consoler de la mort." (So...