À la vie, dans la mort

I.2 - Entre causes et conséquences

Voici le chapitre 2, qui fait environ 3 200 mots. Je pense que ce sera la longueur de chacun des chapitres. 

Il faut savoir que je ne prévois aucune dynamique ou relation en dehors du couple principal. Les relations que vous rencontrerez sont celles que je trouvais le plus adaptées à la situation ou à l'ambiance de l'histoire. Il est donc normal que vous soyez surpris des dynamiques entre les personnages, mais j'espère qu'elles vous plairont quand même ! 

Bonne lecture :)

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J + 1 040.

Alors que Kageyama courait vers la sortie des docks, il ne remarqua pas l'ombre qui le suivait depuis la sortie de l'immeuble, sur lequel il s'était placé.

Il ne remarqua pas non plus l'ombre à ses pieds, qui se rapprochait dangereusement du morceau de peau qui dépassait de son pantalon, légèrement trop court.

Le souffle court, le sniper avait en vu le grillage qui lui permettrait de rejoindre la moto avec laquelle il était venu. Alors qu'il allait passer la porte de sortie, il sentit une forte douleur à la tête.

Avant qu'il ne comprenne ce qu'il se passait, le jeune homme perdit connaissance.

*

J + 1 042

Une chaise traversa la pièce, pour finir son envolée contre un mur. Elle ne laissa qu'un trou.

Kuroo soupira et ferma les yeux. Il sentait venir une migraine.

Tout en se pinçant l'arrête du nez, il prit la parole.

—Quand on entre dans le bureau de quelqu'un, on évite de balancer les chaises. Bonjour à toi aussi, Sakusa.

L'autre personne, en face de lui, s'approcha du bureau et frappa de ses mains la surface. Kuroo se laissa tomber sur le dossier et releva le regard vers l'homme en face de lui.

—Qu'est-ce que tu veux, Sakusa ? Parle franchement. Je n'ai pas le temps pour ce genre de choses.

—Pour ce genre de —?

Kuroo crut un instant que l'homme allait lui coller son poing dans la figure.

De nouveau, Sakusa frappa le bureau. Il semblait vraiment énervé, incapable de prendre franchement la parole. Kuroo ne l'avait jamais vu comme ça, lui qui était normalement si composé, toujours sûr de lui.

Il leva un sourcil vers son invité imprévu - une question muette pour savoir quel était le problème.

Sakusa, les mains toujours à plat sur le bureau, ferma les yeux et soupira profondément.

Il prit la parole franchement pour la première fois depuis son arrivée, mais ne leva pas le regard vers son interlocuteur.

—J'ai reçu le virement.

L'homme leva les yeux vers lui.

—Pourquoi ?

Des larmes remplissant ses yeux, l'homme semblait à deux doigts de craquer.

—Je ne comprends pas pourquoi. Que s'est-il passé pour que tu décides de mettre un terme au contrat ?

Kuroo se leva et fit le tours de son bureau pour se retrouver face à Sakusa. Ils faisaient pratiquement la même taille - quoique, Kuroo avait cette aura qui semblait le faire dominer ses interlocuteurs.