Avertissement : Description de cadavre à la section J - 80.
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J - 100
Daishou ne savait plus où donner de la tête.
Le café était plein à craquer - comme toujours à la veille des vacances - et son collègue devait poser son jour de congé ce jour-là. Son patron n'était pas d'une grande aide non plus, assis au comptoir à faire la discussion.
Commande après commande, Daishou sentait sa patience fondre comme neige au soleil, et sa fatigue prendre le dessus.
Et son service venait juste de commencer.
Tout en soupirant, le jeune homme se dirigea vers le comptoir pour accueillir le nouvel arrivant.
Avec un sourire professionnel, et sa voix la plus agréable possible, il demanda la commande du jeune homme (qui avait l'air d'avoir eu une journée bien plus compliquée que la sienne. Ou une vie merdique, au choix).
—Un chocolat chaud s'il-vous-plaît.
Daishou entra la commande dans la caisse et se retourna vers le bar pour la préparer.
Cependant, alors qu'il était en train de terminer la préparation de la boisson, il sentit quelque chose se frotter à ses jambes.
Un chat.
Un chat blanc se frottait sur ses jambes.
Il essaya de le dégager le plus doucement possible mais le familier resta obstinément collé à lui.
—Il a senti votre fatigue et a décidé de vous soigner. C'est un familier médical.
Daishou se retourna pour voir que le client qui lui avait adressé ces mots était celui pour qui il préparait la commande, commande qu'il déposa sur le comptoir.
Maintenant qu'il y faisait vraiment attention, Daishou sentit la fatigue diminuer. Après quelques secondes, il se sentit comme tout juste réveillé d'une longue nuit réparatrice.
Daishou regarda le familier disparaître aussi vite qu'il était apparu.
Alors qu'il s'apprêtait à remercier l'inconnu, celui-ci avait disparu en laissant l'exacte somme sur le comptoir.
Perplexe, le jeune homme encaissa l'argent et se retourna pour passer un coup sur le bar - il avait renversé du lait en préparant la commande..
*
J - 90
Kuroo regarda l'homme en face de lui.
Attaché à une chaise, il ne risquait plus de se réveiller.
D'un mouvement de la tête, il demanda à ses hommes postés dans la salle d'interrogatoire de se saisir de l'homme.
—Emmenez-le en face de chez ses parents.
Sans attendre leur réponse, Kuroo quitta la salle. Il leur faisait entièrement confiance pour remplir son ordre.
Une vibration dans sa poche attira son attention.
S'arrêtant en plein milieu du couloir, il sortit son téléphone. C'était un message de Daishou lui demandant s'il voulait déjeuner avec lui aujourd'hui.
Un sourire aux lèvres, il répondit positivement au message.
*
J - 80
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À la vie, dans la mort
FanfictionDans ce monde où il vaut mieux, Être fou et bienheureux, Que sensé et malheureux, Dis-moi, précieuse âme soeur, La chose vitale dans ton coeur, N'est-elle pas uniquement mon bonheur ? "Les peines de la vie doivent nous consoler de la mort." (So...