Je sors de mes pensées lorsqu'Arès me rejoins et me prends par la main pour nous asseoir à notre place.
Je salue de la main quelques loups qui se font un plaisir de me répondre joyeusement.
Je suis soulagé du fait que notre « rencontre » se soit bien passée.
Les louveteaux que l'on célèbre aujourd'hui sont au centre tandis que les autres loups les encerclent en chantant des chansons connues par tous les loups tandis que d'autres dansent en riant.
Très vite, les chants et les rires remplissent l'endroit et je me surprends à sourire en voyant toute cette joie.
Une louve que j'ai déjà vu s'approche de moi et m'attrape par le bras pour m'entraîner vers eux.
Je supplie Arès de me venir en aide puisque je suis un piètre danseur mais il se contente de rire et d'applaudir en rythme comme toutes les personnes qui sont spectatrices.
Moi : je suis sincèrement désolé je ne sais pas danser
Louve : on s'en fiche, l'important c'est qu'on s'amuse !!!
Elle explose de rire et me fait tourner dans tous les sens.
D'autres nous rejoignent et je me retrouve au milieu d'une foule de danseurs qui prennent un plaisir à partager quelques pas avec moi tandis que je prenais plaisir à rigoler à mon tour.De l'extérieur, j'imagine que la scène ne doit pas être d'un haut niveau de danse mais de voir tous ces gens me sourire et vouloir me rendre heureux remplit mon coeur d'une douce chaleur.
L'ambiance qui règne actuellement est si chaleureuse que pour la première fois depuis mon départ de ma meute, je me sens vraiment chez moi.
Je cessais de danser et me baladais parmi la foule, discutant avec certains, dégustant un petit bout de temps à autres.
Je sentis alors deux mains me saisirent les hanches et je reconnus directement le propriétaire.
Je me tournai alors vers Arès qui fit glisser ses mains vers mon dos en annonçant aux autres qu'il était l'heure de courir.
C'est vrai que nous étions là depuis longtemps déjà et il fallait bien clore cette fête à un moment.
Tandis que la meute se dépêchait de se préparer, Arès me chuchota à l'oreille.
Arès : cela fait des heures que tu m'as oublié
Je souris à son petit caprice et l'embrassa en vérifiant que personne ne nous regardait.
Moi : je suis pardonné ?
Il fit son sourire en coin qui signifie que la prochaine chose qui allait sortir de sa bouche risque de me déplaire.
Arès : il t'en faudra plus pour te faire pardonner
Il accompagna ses paroles d'une légère caresse au niveau du bas de mon dos pour bien me faire comprendre ce qu'il sous entendait.
Nous rejoignons alors les autres et j'eus un mouvement de recul en voyant les loups qui s'apprêtaient à courir aux côtés de mon alpha, tous sous forme lupine.
Arès : bah t'attends quoi pour te transformer ?
Moi : quoi ?
Arès : tu croyais tout de même pas qu'on allait courir sur deux jambes d'un ton amusé presque moqueur
Moi : euhh si...
Il rigole légèrement de ma stupidité mais moi cela ne me fait pas rire du tout, si j'avais su je ne serais pas venu.
Moi : Arès je ne peux pas courir avec toi aujourd'hui...
Son air amusé laissa directement place à un air plus sérieux presque inquiet.
Arès : pardon ?
Moi : ma trans...transformation, j-je peux pas..
Je sentais mon coeur battre plus rapidement tandis que mon sang bouillonnait, ce simple mot me mettait dans tous mes états.
Remarquant que je n'étais pas dans mon état normal, Arès me prit par les épaules et me serra contre lui demandant à Thomas de m'apporter de quoi m'asseoir.
Les yeux de toute la meute étant rivés sur moi, Arès prit la parole pour tenter de calmer là tension.
Arès : il a juste un coup de fatigue ne vous en faites pas
Mais je voyais bien dans son regard que lui même n'y croyait pas.
Il embrassa mon front et alors qu'ils étaient sur le point de commencer à courir, une soixantaine de loups que je n'avais jamais vu auparavant sortirent de la forêt.
Au vue des grognements des soldats de la meute, je ne pense pas qu'il s'agisse d'une visite de courtoisie surtout de part leur grand nombre.
Arès se rua vers moi et m'embrassa rapidement avant de me demander une dernière chose.
Arès : je reviens vite amour, rentre à la maison
Moi : qu-
Arès : ceux qui ne sont pas en mesure de se battre, prenez Myro et allez à l'abri. Cléa je te fais confiance, prends quelques loups avec toi et protège le !
Cléa : ne t'en fais pas, on se battra pour lui s'il le faut
Arès lui fit un signe de tête et avant même que je n'ai pu lui demander quoi que ce soit, Clea et d'autres loups me tirèrent loin d'ici, suivant les ordres d'Ares.
J'entendais la voix de mon alpha qui ordonnait à la meute de quitter les lieux.
Arès : Thomas, tu prends les 40 sur le flanc gauche avec 20 loups. Les autres vous prenez ceux à droite avec moi
Des grognements de guerre se firent entendre et très vite ils disparurent ne laissant place qu'à mon inquiétude.
Une guerre venait vraiment d'éclater sous mes yeux ?
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Je hais le destin !
RandomLe destin des âmes sœurs les lient pour toujours Leur rencontre dans cette école fut un véritable bordel... L'un espérait trouver l'amour en une personne forte et loyale envers sa meute pour devenir un chef respecté L'autre tentait de défier le d...