Nous rentrons silencieusement chez nous, comme d'habitude quoi. Je crois qu'Arès m'a adressé la parole que deux ou trois fois en dehors des fois où j'ai fais une bêtise.
J'ai donc pris l'habitude de supporter ce silence qui n'est d'ailleurs plus gênant. Une fois arrivée, je me dirigeais mécaniquement vers la douche, j'aime tellement la sensation !
J'enfile un peignoir après avoir assez profité de l'eau et cherche une serviette pour sécher mes cheveux.
Mais alors que je baladais mon regard dans le meuble, je sentis deux mains m'attraper par la hanche.
Je ne pus retenir un cri très peu viril avant de comprendre l'identité du propriétaire de ses deux mains. D'où il se permet de-
Avant même que je n'ai eu le temps de finir, je le sentis me tourner face à lui et m'assoir de force sur le meuble de la salle de bain.
Il a ses chaleurs ou quoi ? Parce que je ne sais pas comment gérer ce genre de chose moi !Arès : tu sais petit oméga, je déteste les mensonges
Je déglutis difficilement, il aurait découvert quelque chose ? Nan impossible, il n'est jamais présent pour remarquer quoi que ce soit
Moi : euh oui...
Ses lèvres s'étirent en un léger rictus qui ne fait qu'accélérer les battements de mon coeur. Qu'est ce qui se passe bordel ?
Arès : surtout quand ce sont les gens proches de moi qui me mentent, tu comprends chaton ?
Je sais pas si je suis plus dans la panique à l'idée qu'il est découvert l'un de mes secrets ou si je suis plus au bord de l'évanouissement, je rêve ou il m'a appelé...
CHATON !! HEHE VOUS ALLEZ VITE VOUS DEUX !
Euh haha je suis pas consentant
Moi : j..j'im-j'imagine
Bordel Myro si t'arrives plus à parler correctement ça va pas le faire
Oui bah que veux-tu tout ton corps est excité par ce type
Ferme la putain !
Comme pour me tuer un peu plus, je sens sa main droite effleurée ma joue, replaçant derrière mon oreille une de mes mèches, encore mouillées.
Son geste est particulièrement lent, ses doigts glissent à une lenteur infernale sur ma joue tandis que mon corps le supplie de me toucher plus.
Qu'est ce qui se passe, j'ai l'impression d'être en chaleurs juste en étant un peu trop près de lui.
On est mal !Arès : tu vois, je sais que toi tu ne me mentiras jamais, n'est ce pas chaton ?
Mon souffle se coupe et je sens chaque cellule de mon corps désirer être proche de lui. C'est donc ça le désir qu'on ressent pour son âme soeur ?
N'étant pas capable de dire un mot, encore haletant sous le toucher de sa main, il approcha sa bouche de mon oreille et murmura
Arès : tu sais très bien que je déteste quand tu ne réponds pas par des mots
Son souffle s'abat sur mon cou et je me retiens d'hurler d'excitation.
Je ne sais pas comment il a pu prendre un tel contrôle sur ma personne mais actuellement je veux juste plus, beaucoup plus...
Voyant que je luttais contre moi-même et pour me forcer à céder, il lécha délicatement mon lobe gauche m'arrachant un honteux gémissement de plaisir
Arès : alors ?
Ses lèvres glissèrent sur mon cou sans que je ne puisse l'en empêcher et très sincèrement je n'en avais absolument aucune envie.
Il s'arrêta près de ma clavicule qu'il lécha rapidement avant d'un déposer quelques baisers, toujours à un rythme me torturant
Moi : o-oui Ar..Anhh Ar-arès
Arès : oui quoi ?
Je ne trouve pas la force de dire une phrase aussi longue, tout mon esprit est embrumé par ses baisers et ses caresses.
Sentant que je n'allais pas répondre, sa main qui était encore sur ma joue droite, glissa jusqu'à ma poitrine dont les tétons étaient fièrement dressés.
J'entendis un léger grognement d'excitation lorsqu'il le remarqua.
Ses doigts glissèrent rapidement sur mon torse et l'ouverture de mon peignoir lui donnait une totale liberté. Ce n'était sûrement pas moi qui allait l'arrêter.
Je gémis en sentant un frisson me parcourir lorsque ses lèvres qui avaient quittés mon cou, pour s'attaquer à mes bouts de chairs qui n'attendaient que cela
Arès : oui quoi chaton ?
Moi : anhh pl-pl..plus
Mes gémissements l'excitaient bien plus que ce que je n'aurais pensé, il me souleva d'une main et me porta jusqu'à notre lit.
Je sentais très distinctement la bosse qui se cachait dans son pantalon.
D'un mouvement rapide, sa grande main ouvrit complètement mon peignoir me laissant face à lui, seulement vêtu d'un sous vêtement.
Je détourna le regard, je n'ai jamais été dans une situation similaire...
Arès : regarde moi Myro
Entendre mon nom de sa bouche me fit légèrement couiner de plaisir, mon corps le voulais j'en étais sûr mais mon esprit ne voulait pas être autant lié à lui, du moins pas aussi vite.
Je plongeai mes yeux dans les siens qui avaient pris une lueur plus animal. J'avais l'impression d'être une petite proie devant son prédateur.
Il me sortit de mes pensées en frottant son érection à la mienne. Il approcha à nouveau sa bouche de mon oreille :
Arès : je ne comptais pas aller jusque là, dis le, je ne pourrais pas m'arrêter sinon...
Il n'allait bientôt plus être en mesure de se retenir et je refusais d'avoir un rapport avec lui.
Malgré tout le plaisir que je ressentais, il fallait que je le repousse, que je met un terme à cela.
Moi : j... ahh.. je te men-hann mentirais p..ahhh
Même si j'avais fini ma phrase par un cri de plaisir, il s'arrêta quelques secondes et je compris qu'il tentait de se retenir.
La situation était dangereuse pour nous deux, aucun de nous ne pouvaient se retenir mais aucun ne voulait réellement coucher avec l'autre.
On se désire mais on ne s'aime pas.
Je réussis à reprendre mon souffle et me leva pour m'enfermer dans la salle de bain, j'ai bien besoin d'une autre douche !

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Je hais le destin !
De TodoLe destin des âmes sœurs les lient pour toujours Leur rencontre dans cette école fut un véritable bordel... L'un espérait trouver l'amour en une personne forte et loyale envers sa meute pour devenir un chef respecté L'autre tentait de défier le d...