Je hais le destin !

Chapitre 63

Je reprenais peu à peu ma respiration dans les bras d'Ares qui semblait très inquiet

Moi : je n'ai rien, c'est juste des petites contractions c'est normal

Arès : on va à l'hôpital.

Sans même me regarder, il me répondait d'un ton catégorique alors que je n'avais même plus mal

Moi : on ne va pas aller à l'hôpital à chacune de mes contractions

Arès : et pourquoi pas ?

Moi : Arès calme toi je pose ma main sur son visage pour le forcer à me regarder je vais bien, j'ai juste besoin de rentrer à la maison

Je voyais bien qu'il était terrifié à l'idée que quelque chose de grave m'arrive mais ce n'était qu'une simple contraction je n'allais pas en mourir

Arès : il t'a pou-

Moi : je veux me reposer amour, et je ne pense pas que l'hôpital soit fait pour ça

Arès : t'as gagné mais à la moindre douleur tu me le dis !

Moi : oui oui t'inquiète

Heureux de ma victoire, je dépose mes lèvres sur celle de mon amoureux

A vrai dire, j'avais oublié à quel point le reste du monde était horrible
Je suis habitué à être entouré par la meute qui est incroyablement gentille et bienveillante

J'en ai jusqu'à oublié les monstres qui vivent aussi
Comment on peut critiquer et être aussi mauvais envers quelqu'un qui plus est Arès ?

Je veux dire il n'y a pas un seul petit point que l'on peut critiquer de sa personne et croyez moi je parle avec de l'expérience

Voir tous ces gens et avoir entendu leurs conneries me donne juste envie de rentrer chez moi et rester près de mon alpha

En parlant de lui, il fixe la route en serrant le volant particulièrement fort
Je suppose qu'il est encore énervé contre Nathan..

Je laisse ma main glisser sur sa cuisse et embrasse sa joue ce qui, je le vois, lui fait desserrer légèrement ce pauvre volant

Moi : tout va bien Arès, ne t'inquiète pas c'est du passé

Arès : ce connard a réussi à encore te blesser

Moi : et il a prit assez de coups pour cela sans compter sur ce que mon père va sûrement faire en terme d'alliance avec sa meute

Arès : ton père est allié avec eux ?

Moi : Non, bien sûr que non. Même s'il est assez spécial avec moi, il n'allait pas serrer la main de celui qui m'harcelait

Arès : mouais

Moi : il va sûrement parler avec les autres meutes enfin tu connais mieux le processus que moi

Arès : j'espère bien, bon on est arrivé je bouge pas j'arrive

Moi : tu sais que je peux encore défaire ma ceinture tout seul !

Arès : je n'ai pas demandé ton avis

Il sort de la voiture en me tirant la langue avant de venir ouvrir ma portière et me porter tout en se dirigeant vers notre chambre

C'était prévisible

Moi : on va finir par croire que je ne sais pas marcher

Arès : je préfère te porter et puis t'es tellement léger que ça ne me dérange pas