Chapitre 16

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N'hésitez pas à commenter et à me donner vos avis sur l'histoire, bonne lecture :) 


Après que Thomas ait réussi à échapper à la mort qui était très proche de lui depuis qu'il nous avait arrêté en plein milieu, Arès semble particulièrement frustré. 

Et pour cause, à chaque fois que j'y repense je trouve ce qu'on a fait extrêmement gênant ! 

Je veux dire... on a quand même frotté nos deux... arghhhh je préfère ne pas y repenser c'est trop gênant. 

Et puis à chaque fois que je vois Arès, je fuis son regard avant de m'éclipser dans une autre pièce. 

Comportement qui semble particulièrement l'agacé puisque je me retrouve enfermé dans la chambre avec lui, bloquant la porte et me foudroyant du regard en attendant que je m'explique 

Arès : je peux savoir quel est ton problème ? 

Je lève les yeux vers le haut du mur en cherchant une excuse, mon Dieu sauvez moi !

Moi : euh haha un problème ? Pourquoi tu parles de problème ? Je n'ai absolument auc-

Arès : tu mens très mal Myro...

Il souffle et s'approche de moi puis prends mon menton à l'aide de son pouce et de son index. Il me sourit légèrement pour me rassurer

Arès : Tu sais Myro, si tu veux vraiment que ça fonctionne entre nous il faut que tu travailles sur toi. La base d'un couple c'est la communication, si à chaque fois que quelque chose te dérange tu me fuis, je ne risque pas de comprendre et on va rester bloquer dans cette situation très longtemps. Alors maintenant, tu peux me dire ce qui t'arrive ? 

Je baisse légèrement les yeux, et sentant mes joues rougir face aux souvenirs qui fussent dans ma tête, je finis par lui avouer 

Moi : tu te souviens quand tu es resté à la maison exceptionnellement... 

Arès : le jour où on a nagé ensemble ? 

Moi : Oui 

Arès : et bien quoi ? 

Moi : bah tu vois ce qu'on était en train de faire avant que Thomas ne vienne...

Arès : oh ! 

Il est d'abord surpris que je remette ça sur le tapis mais bon c'est bien lui qui m'a demandé ce qui se passait. Il esquisse un sourire en coin, à la limite du pervers 

Arès : c'est le fait qu'on soit pas allé jusqu'au bout qui t'énerve autant ? 

Moi : mais nooon ! C'est juste super gênant ? 

Arès : de quoi ? 

Moi : comment tu veux que je te regarde normalement après qu'on ait été nu tous les deux, à se frotter l'un contre l'autre.... rien que d'y penser ça me met super mal à l'aise !!!

Je l'entends se retenir de rire avant que ses deux bras ne m'entourent le torse

Arès : je sais très bien que si tu es face à moi tu ne voudras pas m'écouter mais sache juste que nous sommes des âmes soeurs, que ce que nous ressentons l'un envers l'autre est normal et qu'il n'y a rien de honteux à se prouver ce qu'on ressent 

Moi : pas besoin d'être nu pour ça ! 

Arès : il me semble que tu avais beaucoup apprécié sur le moment.. J'avoue que j'aurais aimé rester avec toi après cela, pour que tu puisses t'y habituer mais tu verras qu'avec le temps, tu oublieras vite ta gêne. D'accord chaton ? 

Je hais le destin !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant