~1 mois~ tome 2

Chapitre II

Après ces évènements et sa réaction, Katsuki a était ramené dans sa chambre pour être attaché par des sangles dans une sorte de cuir aux niveaux des poignets. Eijiro s’est réinstallé sur sa chaise en ne dormant pas cette fois ! Prêt à accueillir de manière rassurante son meilleur ami !
C’est une bonne heure d’observation pour le rouge qui  ne s’en plaint pas avant que le blond commence à remuer en plissant les yeux, semblant avoir un automatisme en serrant les poings tout en essayant de les tirer hors des sangles. Quand il reprend légèrement les esprits et comprend qu’il est attaché, il ouvre les yeux dans un grognement en chuchotant gravement.

- Fais-moi détacher.
- Non. Réponds tendrement Eijiro en se redressant lentement pour caresser la joue du blond du bout des doigts pour chuchoter. Tu m’as tellement manqué…

La réponse du blond en devient étonnante et pourtant si compréhensible. Effectivement, il tremble de tout son corps alors que des larmes perlent sur ses joues sous la surprise d’Eijiro qui recule aussitôt en laissant pendre sa main dans le vide. Il essaye de se convaincre que ce n’est qu’un cauchemar, une mauvaise blague… Il serre les poings en sortant dans une précipitation, laissant la porte grande ouverte. Il court dehors où il hurle le fruit de sa réalité affreuse.

- JE VAIS TE TUER IZUKU ! AVEC SOUFFRANCE ! JE VENGERAIS KATSUKI ! Finit-il en allant encore frapper quelque chose en durcissant son poing pour éviter toutes plaies. Un malheur arbre qui n’a rien demandé pour pourtant, encaisser la colère du rouge contre le vert.

Le rouge essaie pourtant de se calmer comme il le peut en s’asseyant doucement contrel’arbre. Il baisse la tête, revoyant en boucle ce visage brisé que le blond lui a présenté, ce visage qui, un mois auparavant, était agressif et si fier. Où est-il passé ?... Il ne peut pas être mort… Eijiro encaisse doucement le départ de son blond qu’il aime, oui, il aime non pas en amitié, mais d’un amour incalculable, un amour aveugle… Eijiro le sait et c’est pour ça qu’il se relève, un but précis encré, sauver et retrouver son blond ! Cela ne peut pas être impossible !

Dans un soupir, il se lève et se redirige vers la chambre où des cris résonnent, des cris de son blond qui semble… Terrifié… Une peur que l’infirmière ne semble pas comprendre en essayant de prendre sa tension. Eijiro se précipite rapidement à la chambre en attrapant le bras de l’infirmière en semblant vraiment en colère de son manque de professionnalisme qu’il comprend rapidement.

- Vous ne voyez pas qu’il a peur ! Faites attention ! Crie-il, les sourcils froncés alors que l’infirmière -qui lui parait soudainement jeune- baisse la tête.
- Je suis désolé… Ma tutrice m’a dit de prendre sa tension… Je ne savais pas… Dit-elle, semblant désolée alors qu’Eijiro écarquille les yeux en venant doucement relever sa tête en détendant son visage dans un sourire compréhensif.
- Je comprends, je vais vous aider en lui parlant d’accord ? La jeune le regarde en souriant rapidement.
- Je vous remercie !

Eijiro hoche doucement la tête compréhensive en s’approchant doucement de Katsuki qui semble respirer rapidement tout en étant plus calme à sa vue. Il aborde des gestes lents et explique.

- Katsuki, on va prendre ta tension d’accord ? N’aie pas peur. Nous allons te placer le brassard au niveau de l’avant-bras, il va gonfler puis on le retire et te laisse tranquille. Finit-il en fixant le blond qui semble pleurer en silence en fixant le plafond si inintéressant pourtant.
- Je… Commence-t-il d’une voix tremblante. Je veux bien mais… J’ai peur… Eijiro ressent soudainement un pincement douloureux au cœur en gardant quand même son sourire rassurant.
- Veux-tu que je tienne ta main ? Demande le rouge sans décrocher sa douceur.
- Oui… Chuchote Katsuki qui ouvre doucement sa main  pour qu’Eijiro l’attrape en faisant signe à l’infirmière de commencer.

L’infirmière a donc fait ce qu’elle devait faire en disant bien à Katsuki tout ce qu’elle faisait, celui-ci serrant souvent la main d’Eijiro qui finit même par caresser celle-ci avec son pouce. Après cela, l’infirmière les a laissés seuls en rapportant les résultats sans qu’Eijiro retire sa main qui semble apaiser le blond qui ressent une sorte de sécurité à ses côtés. Kirishima en déduis quelque chose à ce contact, une avancée énorme à la reconstruction de l’homme qu’il espère pouvoir avoir à ses côtés un jour.