⚡️ SANS TOI⚡️|| [Sting x oc] ||

Chapitre 5

Je n'avais pas assister au combat entre les quatre chasseurs de dragons. J'avais préféré me balader dans Crocus, malgré le fait que je devais croiser son regard doré à tous les coins de rues. Nous étions premiers. Premiers des grands jeux.

Un homme me tendit le journal, dont la première page était encore cet homme. Alors que le soleil laissait place à la noirceur de la nuit, le ciel me tomba sur la tête, le malheur étant quelque chose de vertical.

Pdv Sting:
Je les détestais. Il fallait que je gagne. Pour sauver Lecter des griffes de Mademoiselle. J'avais tuer nôtre maître sans regret, car il avait attaqué mon ami, Lecter. Mademoiselle l'avait sauvé, mais le tuerait si je perdais. Je sortis de l'auberge en claquant violemment la porte, et me prit la pluie de plein fouet. L'orage grondait, le tonnerre faisait trembler la terre alors que les éclairs fendaient le ciel.

Je commençai à regretter de me l'être mise à dos, cette Ryoko. Nous avions passé deux belles soirées, bien qu'ayant été encouragées par les effets de l'alcool, et me revoilà seul, à errer dans les rues de Crocus sans but. 

Pdv Ryoko:
J'étais réfugiée sous ce fameux pont, son avis de recherche dans les mains. Je laissai la pluie me glisser dessus. C'était peut-être un coup du sort, qui me punissait de mon comportement. Avais-je mérité ce qu'il m'arrivait? La foudre tombait, le tonnerre grondait, en harmonie avec ma tristesse.

Mes larmes se mélangèrent avec l'eau de pluie qui ruisselait abondamment le long de mes joues. Mes vêtements et mes cheveux perlaient, ne pouvant plus absorber une goutte d'eau. L'avis de recherche aussi était imbibé d'eau. Son visage n'était plus que des taches d'encre créées par la pluie.

Je fermai les yeux quelques secondes, avant de sécher définitivement mes larmes en entendant des bruits de pas s'approcher.

Je tournai le regard vers ces bruits, et aperçut rapidement le dragon blanc, dont les cheveux blonds s'étaient affaissés à cause du poids de l'eau. Il était trempé jusqu'aux os, et ça me décrocha un petit sourire.

« T'es trempé. Lui dis-je finalement.
- Regarde toi avant de parler. Me répondit-il en s'asseyant près de moi. »

Pdv Sting:
Elle était trempée. Sa chemise, qui était pourtant verte, était devenue transparente. La couleur de ses cheveux était passée d'un bleu pastel à un bleu assez foncé presque gris. Ses yeux dorés étaient rouge, mais je ne savais pas si c'était parce qu'elle avait pleuré ou parce qu'elle avait trop bu.
Après tout. Elle et l'alcool s'était une grande histoire d'amour. Bien qu'elle n'était jamais aussi ivre que son amie. Cana je crois.

Pdv Ryoko:
« J'vous déteste. Me lâcha-t-il en se crispant de colère. »

Je restai silencieuse, et regardais devant moi l'eau couler sous le pont. Il nous détestait? Et donc? Qu'étais-je censée faire de cette information?

« Moi aussi j'vous déteste. Lui répondis-je de façon neutre.
- Tu sens la déprime. Me dit-il en plissant le nez de dégoût.
- C'est toi et ta guilde qui me déprimez. Lui lançai-je pour le faire taire. »

Il eu une réaction inattendue. Il me lança un regard meurtrier, condamnant clairement ce que je venais de dire. Mais ça ne m'arrêta pas.

« Vous ne vous en voulez pas d'avoir mit Yukino à la porte après l'avoir humilié? D'avoir tabassé des civils sur un simple coup de tête?~
- Qu'est ce que t'en sais?! S'énerva-t-il en me tirant violemment par le col. Être fort demande des concessions! Mais ça vous ne pouvez pas le comprendre! Hurla-t-il.
- Et pourtant vous avez perdu. Répondis-je.
- La ferme!
- Votre arrogance vous perdra. Lui dis-je calmement. La force n'excuse pas tout. Tous les moyens ne sont pas bons pour gagner. La défaite est riche de savoir, alors tant que vous n'aurez pas perdu, vous ne pourrez pas vous prétendre guilde forte.
- On viens de perdre! S'énerva-t-il, alors que ses yeux s'embuaient de larmes.
- Et qu'est ce que tu as dû donner pour avoir perdu? Lui demandai-je sur un ton très calme en me rapprochant un peu plus. »

Ses mains se mirent à trembler fébrilement, alors que ses muscles se crispaient et qu'il se retenait d'exploser de colère.

« J'ai rien donner du tout! S'exclama-t-il d'une voix brisée.
- Tout le monde donne. Que ça soit à sa guilde, ou aux dieux. Lui dis-je en posant ma main délicatement sur sa joue humide.
- Lecter. Me cracha-t-il en détournant le regard. J'ai dû donner Lecter... soupira-t-il d'une voix tremblante. »

Mes lèvres se fendirent en un sourire compatissant alors que la pluie se calmait peu à peu.

« Mais qu'est ce que t'en sais de toutes façons t'es une chasseuse de dieux. Ajouta-t-il, se fermant à nouveau. »

Je soupirai, m'éloignai un peu de lui pour m'asseoir à nouveau sous le pont, avant que mon regard ne se perde dans le vide.

« J'en sais bien plus que ce que tu veux l'admettre. Lui répondis-je simplement. Nos yeux se ressemblent... soupirai-je en m'allongeant contre le sol mouillé. »

Il me regarda quelques secondes, avant de détourner le regard et d'enfoncer ses mains dans ses poches. Son regard se posa sur l'un de ces avis de recherche placardés sur tous les murs.

« Ton père. Il a été exécuté avant l'épreuve de ce matin. Me dit-il. »

Je me redressai brutalement et lui lançai un regard sévère.

« C'est ton père non? Insista-t-il.
- Comment tu sais ça toi! Demandai-je agressivement en le saisissant par le col.
- Il s'appelle Akihito Himuro et toi tu t'appelles Akihito Ryoko alors c'est de la déduction! Paniqua-t-il.
- Te fous pas de moi! M'énervai-je. J't'ai jamais donné mon nom de famille!
- Peu importe. Il est mort et t'as pas l'air de t'en faire. Fit-il remarquer.
- Qu'est ce que t'en sais! Hurlai-je en tirant un peu plus sur le col de sa chemise, alors que mes yeux s'emplissaient encore de larmes. »

Je pus apercevoir de la surprise passer dans ses yeux bleus face à ma réaction. Moi qui était habituellement calme, voilà que je crachais ma haine et hurlais ma tristesse à ce garçon dont je ne pouvais supporter l'arrogance. Après quelques minutes pendant lesquelles je le secouais en lui crachant tout ce que j'avais sur le cœur à la figure, je sentis l'un de ses bras se glisser autour de ma taille et m'amener contre lui, avant qu'il ne glisse sa deuxième main à l'arrière de ma nuque, sous mes cheveux trempés. Je m'accrochai désespérément à la chemise du blond, en enfonçant au maximum mon visage contre son torse en pleurant les larmes que je retenais.

« Je veux le revoir. Lui confiai-je la voix brisée par les pleurs.
- Je sais. Me murmura-t-il simplement à l'oreille, en me serrant un peu plus. »

Je me laissai peu à peu bercer par le rythme délicat de sa respiration découvrant avec surprise l'aspect réconfortant de sa présence. Néanmoins, la situation restai la même. Dans deux jours, nous serions adversaires.
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