⚡️ SANS TOI⚡️|| [Sting x oc] ||

Chapitre 10

J'avais donc passé l'après-midi avec mes amis de Saber Tooth dans leur piscine, et malgré le fait que Sting et moi avions mit nos sentiments au clair, nous ne nous étions que peu adressés la parole. Pas par manque de volonté, plus par manque de moyens. A chaque fois que je croisais son regard, je me mettais à rougir comme une idiote, une vraie imbécile. Alors lui parler si c'était pour me mettre à bégayer et pour qu'il soit obligé de finir mes phrases parce que je perdais mes mots, non merci... la honte...

Nous sortîmes finalement de la piscine sur les coups de 21 heures. Yukino, Minerva et moi montâmes dans la chambre de cette dernière, et je pris mes vêtements pour me préparer à m'en aller, quand Minerva me prit par le poignet.

« Attends. Tu ne comptes pas rentrer maintenant, si? Me demanda-t-elle.
- Bas... si. Lui répondis-je. Mon appartement est toujours à Magnolia avec un peu de chance il ne fera pas nuit quand je serais chez moi.
- C'est beaucoup trop risqué. Me contredit Yukino sur un ton de reproche. Demande à Sting de rester il acceptera à coup sur. Me sourit-elle.
- Je ne sais pas si c'est une bonne idée à vrai dire. Leur avouai-je. Je rougis dès que nos regards se croisent alors lui parler, j'vais me mettre à bégayer. Et puis il doit croire que je l'ignore. Dis-je en baissant le regard.
- Pas du tout. Intervint Minerva. C'est normal de ne pas se sentir alaise après s'être ouvert sur une partie de soi aussi grande que nos sentiments. L'amour qui plus est. Me rassura-t-elle. Personne ne t'en voudra, mais il faut quand même que vous recommenciez à parler. »

Je soupirai et finis par céder à leur demande. Elles me traînèrent donc dans toutes les pièces du QG pour finalement retrouver Sting entrain de discuter avec Rogue en avançant dans un couloir. Elle m'entraînèrent avec elle, jusqu'à arriver face à lui. Juste à le voir je sentais mes joues chauffées.

« Sting! L'appela Minerva. Ryoko a un truc à te demander.
- Quoi?! M'exclamai-je. Comment ça j'ai un truc à~ »

Je me tus au vu du regard noir que me lançait la surnommée Mademoiselle. Ce qu'elle pouvait être effrayante quand elle s'y mettait. Je soupirai.

« D'accord d'accord. Cédai-je finalement. »

Je relevai mon regard pour le planter dans celui de Sting, sans le détourner malgré mes joues qui devenaient peu à peu écarlates.

« Hum... I-il fait bientôt nuit et je dois prendre le train pour rentrer à Magnolia.
- T'habites encore a Magnolia?! S'étonna Rogue. Mais pourquoi??
- Parce que les loyers ici sont trop chers. Lui dis-je simplement. Donc je voulais te demander, repris-je en reportant mon attention sur Sting, si c'est possible d'exceptionnellement passer la nuit ici. Finis-je de bégayer. »

Un fin sourire ourla ses lèvres, avant qu'il ne me réponde à l'affirmative. Il commença à avancer, et me saisit le menton lorsqu'il arriva près de moi.

« J'pense que tu t'en doutes, mais ce soir faut qu'on discute. Me murmura-t-il. »

Il déposa un baiser sur le haut de ma joue avant de me lâcher et de reprendre ses activités.

Arriva rapidement le soir. L'alcool m'avait épuisée, et je n'étais pas la seule à l'avoir remarqué puisqu'un blond qui m'est familier s'approcha de moi.

« Viens. J'te montre ta chambre. Me dit-il doucement en souriant. »

Il me tendit sa main, que je pris, et me guida jusqu'à une chambre assez simple, me faisant penser aux dortoirs de Fairy Tail. J'entrai, et il entra avec moi, ferma la porte derrière lui alors que j'allais m'asseoir au bord du lit.

« Ryoko. Commença-t-il alors que son regard passait de la porte à moi. Tu peux m'expliquer ce qu'il t'arrive? Me demanda-t-il en s'approchant de moi. C'est pas dans tes habitudes de bégayer et de rougir aussi facilement, et normalement c'est pire face à moi. Alors qu'est ce qu'il se passe? Me demanda-t-il après s'être accroupi face à moi et avoir posé une de ses mains sur mon bras.
- C'est... »

Je soupirai avant de me résigner à lui expliquer.

« Je suis pas très alaise à l'idée de m'être ouverte sur mes sentiments. Avouai-je. C'est pas que je regrette, c'est juste que si je ne rougis pas ou que je ne bégaye pas, c'est parce que je ne m'ouvre pas là dessus. Dire ouvertement à quelqu'un ce que je ressens pour lui est aussi inhabituel. Alors j'ai...
- Peur? Demanda-t-il.
- Je pense. Dévoiler ses sentiments, c'est ouvrir la porte à toutes les blessures. Alors oui... j'ai peur d'avoir mal. Lui avouai-je en détournant le regard.
- C'est la première fois que je dis je t'aime à quelqu'un. Se confia-t-il. Enfaite non. C'est plutôt qu'avant, je croyais qu'il suffisait de dire je t'aime pour que les sentiments se développent. Mais par contre, ce que je sais maintenant, c'est que plus tu dis à quelqu'un que tu l'aimes, plus ça sera naturel de lui dire. Avec toi, c'était pas pareil. Et si toi ça te fait peur, moi je te le dirai. Je t'aime Ryoko. »

Mon coeur fit un bon dans ma poitrine alors que mon armure d'impassibilité se fissurait peu à peu.

« Moi aussi... mais ne me fais pas regretter de te l'avoir dit. Murmurai-je.
- C'est promis. Me répondit-il en se levant. »

Ses lèvres prirent possession des miennes de façon passionnée, et cette fois je n'hésitai pas à répondre à son baiser. Il se détacha finalement de mes lèvres en souriant, et ce, avant de retirer son teeshirt, me faisant hausser un sourcil d'incompréhension.

« J't'ai amenée dans ma chambre. M'avoua-t-il en rigolant. J'allais pas rater une occasion de dormir avec ma copine. Sourit-il en insistant sur le mot copine.
- Qui a dit que j'avais prévu de te laisser dormir? Lui demandai-je en haussant un sourcil. »

Son sourire plein de sous entendu me fit rougir de plus belle, le faisant rire aux éclats, avant que nous nous allongions dans le lit, l'un face à l'autre. Je posai ma tête sur son épaule alors qu'il enroulait son bras autour de ma taille, et posai ma main sur son torse, avant de fermer les yeux et de me laisser porter par son parfum.

« Bonne nuit princesse. Me dit-il. »

Je m'endormis finalement paisiblement, passant de la peur d'avoir dévoilé mes sentiments à la joie de savoir que mon copain veille sur moi.