Chapitre 17

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Drago descendit avec la valise de sa fille et la tendit à son père pendant qu'Hermione s'accroupissait devant l'enfant.

- Tu te souviens trésor, tu restes sage et surtout...

- Pas de caprice, récita Calliope avec lassitude.

Hermione sourit devant l'air blasé de sa fille, dans ces moments-là, elle ressemblait encore plus à son père. Père qui d'ailleurs regardait les deux femmes de sa vie avec un sourire heureux, Lucius aurait plutôt défini ce sourire de niais, mais il était en réalité trop heureux de la bonne tournure des choses pour taquiner son fils à ce sujet.

- Amuse-toi bien mon ange, finit par dire Hermione en étreignant la fillette.

Callie déposa un baiser sur la joue de sa mère et partit étreindre son père qui lui fit les mêmes recommandations avant de prendre la main de sa grand-mère.

- Passez un bon séjour et s'il y a le moindre problème...

- Ne vous inquiétez pas, Narcissa et moi-même avons réussi à gérer celui-ci, tout nous paraît facile depuis, railla Lucius en regardant Drago.

- J'étais un ange ! se révolta Drago.

- Bien sûr ! approuva Narcissa avec ironie.

Après un dernier au revoir, Hermione et Drago regardèrent Lucius et Narcissa emmener Calliope pour une quinzaine de jours. C'était la première fois qu'Hermione se séparait de sa fille pour une aussi longue période et elle appréhendait un peu. Surtout que Lucius et Narcissa faisaient partie des personnes qui n'avait pas cédé à la technologie moldue, donc aucun appel, seulement des hiboux pour échanger des nouvelles.

- Ça va aller ? demanda Drago en voyant la tristesse de son épouse.

- Oui, ça me fait juste... bizarre, avoua-t-elle.

Drago s'approcha d'elle et l'enlaça avant de déposer un baiser sur son front.

Deux mois s'étaient écoulés depuis la fièvre et le couple vivait depuis sur un nuage. Drago avait officiellement rejoint la chambre conjugale. Les souvenirs n'étaient toujours pas revenus, mis à part quelques bribes en désordre, mais il n'avait pas besoin de ça pour aimer sa femme comme il n'avait jamais aimé quiconque, même s'il ne lui avait toujours pas dit en mot.

- Je peux peut-être te changer les idées en te montrant les avantages d'être seuls pendant quinze jours, proposa-t-il avec un sourire en coin.

- Je suis curieuse, s'amusa la jeune femme.

Drago prit le menton de son épouse entre ses doigts et lui offrit un baiser qui était tout sauf chaste. Il la guida à l'intérieur et referma derrière lui avant de s'emparer à nouveau des lèvres d'Hermione. Il la conduisit jusqu'au salon où il l'allongea sur le divan.

- Tu vois, là, on n'a pas à s'inquiéter de voir Callie débarquer, expliqua-t-il en lui ôtant sa robe.

Hermione pouffa tout en se redressant un peu pour enlever le tee-shirt que portait son homme.

- Oui, je vois, dit-elle.

Drago descendit en une cascade de baiser jusqu'à la poitrine d'Hermione qui gémit de plaisir jusqu'au moment où Pansy sortit par la cheminée.

- Par Salazar ! s'écria Drago.

- Merlin ! s'exclama Hermione en ramenant sa robe pour cacher sa nudité.

- Hum, ça fait plaisir de voir que les choses sont reparties entre vous, mais j'avais oublié à quel point vous aviez tendance à faire l'amour n'importe où et surtout à n'importe quelle heure... s'amusa Pansy en cachant ses yeux.

Tout est à refaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant