Les bracelets pas si cool ...

Remontage de bretelles ?

Pendant que Janet était allée voir le major Carter, Jack s'était dirigé en vitesse vers le bureau du général Hammond. Il espérait pouvoir lui parler pour arranger les choses pour son major. Cependant, s'il voulait arranger les choses, il allait devoir être complètement sincère, soit ça passera, soit s'en était fini pour eux deux. Il prit une grande inspiration puis frappa à la porte, lorsqu'il entendit la réponse venant de l'intérieur du bureau, il ouvrit la porte et tomba nez à nez avec le général, il semblait l'attendre.

- Colonel ! Il va me falloir des explications et vite !

- Bien sur mon général !

Habituellement, il aurait essayé de faire une blague pour savoir ce que savait le général, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il avait prévu d'être honnête qu'importe ce que ça lui couterait.

- Je vous écoute colonel !

- Très bien, comme vous le savez, lorsque nous sommes rentrés de la mission, nous avons vu Daniel s'effondrer au sol. Mais pendant la mission, nous avons été séparés, Daniel est allé chercher du Naquadah, il y en avait plusieurs kilos. Le major Carter et moi sommes allé placer les charges explosives afin de faire un maximum de dégâts et ainsi détruire ce vaisseau tout neuf. Nous nous sommes ensuite tous rejoins, mais le bracelet de Daniel lui a fait défaut, c'est alors que Teal'c est arrivé. Il est parti avec Daniel pour rejoindre la porte à la suite de mon ordre et avec le major, nous sommes allés placer la dernière charge. Lorsque nous revenions, le bracelet du major a cessé de fonctionner juste au moment de passer le dernier champs de force. Quand j'ai vu qu'elle ne me suivait plus je me suis retourné et je l'ai vu à terre j'ai donc fait demi-tour pour la récupérer, c'est à ce moment que mon fichu bracelet est tombé. Je n'ai pas pu sortir le major de là.

- Mais maintenant vous êtes rentré colonel ! Mais je ne vois pas le rapport avec ce qu'il s'est passé à la base !

- J'y arrive, vous allez comprendre mon général ! J'ai essayé par tous les moyens de faire s'arrêter le champ de force, il n'y avait rien à faire je n'y arrivais pas. Le major m'a dit de partir, mais j'ai strictement refusé !

- On ne laisse jamais l'un des nôtres !

- Oui, mais là, c'était perdu d'avance, pourtant j'ai refusé, je ne pouvais pas la laisser seule dans ce vaisseau qui allait exploser !

- Vous voulez dire que ...

- Oui, c'est exactement ce que je veux dire, je l'aime et je ne pouvais pas me contraindre à la laisser seule, je ne pouvais pas l'abandonner !

- Bien continuez !

- A ce moment, des Jaffas sont arrivés, ils ont maitrisé Carter, je ne pouvais rien faire j'étais coincé derrière ce champ de force. Puis, un Jaffa a retiré le champ de force, ils m'ont également maitrisé et ont commencé à nous emmener pour nous enfermer. Sur le chemin Carter m'a demandé pourquoi je n'étais pas parti. Je lui ai simplement répondu qu'on n'abandonnait jamais l'un des nôtres. Je n'ai pas eu le courage de lui dire que je l'aimais alors que je savais pertinemment qu'on n'allait pas s'en sortir. Finalement, Daniel et Teal'c ont désobéi à mes ordres et nous ont sorti de là, on a ensuite couru vers la porte et on est tous rentrés à la maison. Pendant, qu'on courait, Daniel a été touché dans le dos, mais je n'ai rien vu, ce n'est qu'en arrivant à la base que je m'en suis rendu compte. Dans le couloir Carter m'a de nouveau interpelé et m'a redemandé pourquoi je n'étais pas parti.

- Qu'avez-vous dit ?

- J'ai d'abord nié, puis, je lui ai avoué ce que je ressentais, je ne voulais pas refaire la même erreur. Bien sûr, j'ai aussi fait la première grande erreur, je lui ai aussi dit que rien ne serai possible entre nous, car nous sommes militaires.

- Oh colonel, vous n'êtes pas possible tout les deux !

- Mon général ?

- Laissez tomber, continuez !

- On est chacun partit de notre côté pour aller se reposer pour le briefing.

- Et c'est tout ?

- Pas vraiment, après j'ai fait deuxième grosse erreur...

- Qu'avez-vous encore fait ?

À ce moment Sam arriva devant la porte du général, elle resta derrière pour entendre ce qu'ils se disaient et compris vite qu'ils parlaient de cette journée et ... d'elle.