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Akaashi : Il sera là vers 23h.
Bokuto : Quoi ?!
Akaashi : Le dernier train est aujourd'hui à 20h.
Kuroo : Ok, je vous laisse alors.
Bokuto : Non, tu restes ici !
Akaashi : Ce n'est pas de ta faute et il le sait très bien.

Je sais que tu m'as trompé, mais pour le reste, ce n'est pas de ta faute.

Kuroo : ...
Akaashi : En plus, je pense que tu seras le mieux placé pour lui remonter le moral.
Bokuto : Et tu iras mieux aussi !
Akaashi : Il arrive dans une heure, tu n'as qu'à faire un tour en attendant.
Bokuto : Et tu reviens là !
Kuroo : Ok.

Kuroo se leva et alla dehors, il faisait nuit et s'était calme.
Il réfléchissait, est-ce qu'arrêter de lui parler était la bonne solution ? Apparemment pas.
De plus, couper les ponts avec lui, lui faisait mal. Pire que leur rupture presque.
Il donnerait tout pour revenir en arrière, tout refaire, ne jamais aller à cette soirée, ne jamais répondre à la provocation de Daishō, ne jamais couché avec lui...Mais on ne peut malheureusement pas refaire le passé, on peut juste l'accepter.

Il continua à marcher, il avait perdu la notion du temps.

Devant lui, il reconnut une silhouette, avec un sac. Un homme blond, le regard vide, un casque sur la tête. Pas de doute permis, c'était bien Tsukki.
Kuroo hésita, mais alla le voir, de toute façon, ils allaient tous les deux chez Akaashi.

Kuroo : Tsukishima !

Le blond enleva son casque et releva les yeux.

Tsukishima : Kuroo ?

Il fut choqué de voir les cernes qu'il avait, alors la situation à Sendai était si horrible pour qu'il en perde le sommeil ?

Kuroo : Tu vas aussi chez Akaashi.
Tsukishima : Oui.
Kuroo : Je t'accompagne.
Tsukishima : D'accord.
Kuroo : ...

Kuroo ne savait pas quoi dire, il avait envie de le serrer dans ses bras en lui disant que tout ira bien, mais c'était déplacer.

Kuroo : Pourquoi tu n'as pas dit que c'était faux ?

Tsukishima soupira.

Tsukishima : Pour quoi faire ? Yamaguchi est quelqu'un incapable de mentir pour les autres.
Kuroo : Personne ne te croit ?
Tsukishima : Le minus, le roi et Daichi.
Kuroo : J'avais oublié que tu respectais que Daichi.
Tsukishima : C'est le capitaine.
Kuroo : Va dire ça à mon équipe pour voir.
Tsukishima : Mais toi, tu es un boulet.
Kuroo : Eh ! Je suis un très bon capitaine d'accord ?
Tsukishima : Tu te fais frapper par Yaku.
Kuroo : Tout le monde se fait frapper par Yaku ! Ça ne compte pas !

Kuroo crut apercevoir un petit sourire de la part de Tsukishima, mais il avait toujours l'air mal.

Kuroo : Les gars !
Bokuto : Bro, c'est pas trop tô-Tsukki !
Akaashi : Comment vas-tu ?
Tsukishima : Pas très bien honnêtement.
Bokuto : On va te remonter le moral alors !

Ils discutèrent un peu jusqu'à que Kuroo eut trouvé une solution qui allait le faire rire à coup sûr.

Kuroo : Akaashi, je peux fouiller dans ton frigo ?
Akaashi : Vas-y.

...

Kuroo : Parfait ! Tsukishima ?
Tsukishima : Oui ?
Kuroo : Tu sais faire les fraisiers non ?
Tsukishima : À presque minuit ?
Kuroo : Ose me dire que tu en as jamais mangé un à 3h du matin.
Tsukishima : Ok.
Kuroo : Allez, en cuisine.

Bokuto : J'y avais pas pensé ! T'es trop fort !
Kuroo : Je sais !
Akaashi : Profitez en pour parler.
Kuroo : Oui oui.

Kuroo partit à la cuisine, rejoindre Tsukishima.
Ça le rendait nostalgique, combien de fois ça lui est arriver de trouver Tsukishima en train de faire un fraisier, il pouvait passer des heures à le regarder tellement il le trouvait mignon.

Kuroo : Tsukishima ?

Prononcer son nom en entier lui arracher la gorge.

Tsukishima : Oui ?
Kuroo : J'ai eu tort.
Tsukishima : De ?
Kuroo : De croire que ça irait mieux si on arrêtait de se parler.
Tsukishima : ...
Kuroo : Tu m'en veux ?
Tsukishima : Grouille toi et viens m'aider.

Le brun rigola, heureux de voir que Tsukishima ne lui en voulait pas.

Tsukishima : ...T'es pas doué.
Kuroo : Je te permets pas.
Tsukishima : Tu as cassé un œuf en le posant à côté de toi.
Kuroo : C'est trop fragile aussi.
Tsukishima : Tu es juste une brute.
Kuroo : Comment ça une brute ?
Tsukishima : Va chercher un autre œuf et le casse pas cette fois !
Kuroo : Ça va hein ! Je ne suis pas Bokuto non plus ! La cuisine aurait déjà brûlé !
Tsukishima : Quelle idée de cuisiner avec toi aussi.
Kuroo : Je suis un très bon assistant.
Tsukishima : Mouais !

Après quelques catastrophes, le fraisier fut enfin fini.

Kuroo : Tu vois ! Il est parfait. C'est qui le pas doué maintenant ?
Tsukishima : Toi.
Kuroo : Ah bon ?
Tsukishima : Oui-Eh !

Kuroo avait attaqué Tsukishima avait la crème Chantilly.

Tsukishima : Abruti !

Ils se bagarrèrent comme des enfants.

Bokuto : Ils font du bruit.
Akaashi : Oui, on va voir ?
Bokuto : Ouais !

Ils descendirent et allèrent dans la cuisine.

Ils descendirent et allèrent dans la cuisine

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Akaashi : ...
Bokuto : Vous avez l'air mieux mais c'est un peu le bordel !
Tsukishima : C'est lui.
Akaashi : Kuroo nettoie de suite la cuisine.
Kuroo : Quoi, mais lui aussi !
Akaashi : Je m'en fous !

Kuroo râla, mais le fit, ils avaient mis un peu le bordel, il est vrai.
Pendant ce temps, Tsukishima était dans le salon avec ses deux amis, en train de manger son gâteau.

Akaashi : Vous vous reparlez ?
Tsukishima : Mhg.

Il finnisa sa part.

Tsukishima : Oui.
Bokuto : Vous êtes amis ?
Tsukishima : Je n'irai pas jusqu'à là.
Akaashi : Tu lui en veux toujours ?
Tsukishima : Ouais...Mais je n'aime pas m'embrouiller avec lui, c'est contradictoire.
Bokuto : Hein ?
Tsukishima : Tu veux un dictionnaire ?
Bokuto : Tu es méchant !
Akaashi : En tout cas, ce que je retiens, c'est que tu es arrivé avec un air triste et que là, je t'ai retrouvé heureux avec Kuroo.
Tsukishima : Mmh...

À suivre...

La phase triste de cette fic est passé ! C'est parti pour les moments cutes U-U 

Naïveté impardonnable // KurotsukiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant