Un délicieux quiproquo

8.

-C'est juste pour ça ?
-Oui .
-Pourquoi n'avez-vous pas choisi une autre fille ?
-Eh bien...nous sommes amis et sommes promis de s'entraider.
-C'est vrai mais je trouve cette demande beaucoup trop élevée pour moi.
-Ecoutez, mon orgueil en a pris un coup et à cause de ma peine, j'ai décidé de les défier et ai parié que ma copine sera chez moi dès ce week-end.
-Quoi ?! Ce week-end ?
-Oui. Plutôt je les clouerais le bec et plus vite vous serez libérée de notre arrangement.
-Votre annonce est si soudaine que j'ai envie de prendre mes jambes à mon cou.
-Je sais que c'est précipité mais je n'en peux plus de leurs moqueries sur ma vie amoureuse.
-D'un côté, ça me fait de la peine ce que vous dites et me donne envie de vous aider. D'autre part, je trouve que c'est mal de contraindre quelqu'un à faire ce qu'il ne veut pas.
-Vous avez raison et c'est pour cela que je vous laisse jusqu'à vendredi pour décider si vous voulez vous embarquez dans cette aventure avec moi.
-Mais... d'après ma mère, le contrat stipule que vous et moi sommes déjà mariés donc à quoi ça sert de me laisser le choix aujourd'hui ?
-Vous êtes mon amie et même si le papier dit que nous sommes mari et femme, moi je vous laisse le choix de vous libérer de cet engagement dès maintenant.
-D'accord, je vais y réfléchir.
-Puisque le problème est résolu, je m'en vais. Pourrais-tu appeler ta maman pour que je lui dise au revoir.
-Bien sûr mais avant, j'aimerais vous poser une question.
-Allez-y !
-Ma mère savait-elle pour mon départ de ce week-end ?
Pour toute réponse, Daniel acquiesça de la tête.
-Ne lui en voulez pas car c'est toujours moi qui lui ai demandé de ne vous rien dire.
-Je n'allais pas me disputer avec elle juste exiger des explications.