- Que veux tu ?
- Je veux prendre de tes nouvelles vu que tu ne m'as pas fait signe de toute la journée mais il semble que tu sois toujours fâché contre moi.
- Pourquoi te rendre des comptes quand nous ne sommes point vraiment mariés ?
- Je préfère raccrocher que de céder à tes provocations.
- Non !
- Non ?
- Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça avec toi alors que tu t'es déjà excusé plus d'une fois ! C'est moi le problème donc je vais tâcher de me résoudre.
Il rit alors, elle lui demanda ce qui le faisait rire.
- Tu n'as aucun problème, tes réactions sont normales et compréhensibles mais je suis aussi collant parce que tu es sous ma responsabilité et m'inquiète pour toi. Ou n'ai je pas ce droit ?
- Si et je te remercie pour toute cette bienveillance mais je dois faire des efforts de mon côté car tu n'es pas mon ennemi mais plutôt mon ami et j'espère qu'on le restera dans l'avenir.
- Moi aussi. Alors ta journée ?
- Je te dirais à une condition, que tu me résumes aussi les tiennes.
- C'est d'accord.
Après cet échange téléphonique, elle l'étudia, dîna bien évidemment avec Emmanuel puis se coucha. Et ceci dura deux semaines mais à la troisième, leur relation bascula de façon inattendue tout en étant espérée secrètement des deux côtés.
- Tiens ! Où allons nous si ce n'est pas à l'université ?
- Comment savez vous que je ne me rends pas à l'école ?
- Car vous n'utilisez qu'un seul sac pour l'université et ce matin, vous ne le portez pas, ce qui me porte à croire que vous n'avez pas classe aujourd'hui.
- Exact. Bonne déduction mon cher garde du corps maintenant montez !
Il ne savait pas pourquoi cette appellation lui procurait autant de sensations agréables.
- Avant de monter, puis je ajouter autre chose ?
- Allez y !
- Nous nous rendons chez votre mère n'est ce pas ?
- Eh ben ! Vous commencez à me connaître on dirait.
- Juste un peu.
- Vous ne montez pas ?
- J'ai une proposition à vous faire.
- Je vous écoute.
- Que diriez vous de changer de programmes pour cette journée au lieu de la passer avec votre mère comme d'habitude ?
- Qu'avez vous en tête ?
- Ca ne serait plus une surprise si je vous le dis !
- Ah parce qu'en plus c'est une surprise ?! C'est d'accord, je vous suis.
Une fois à destination, il lui banda les yeux.
- Vous m'avez peut être bandé les yeux mais pas boucher mes oreilles.
- Chut ! Ne gâchez pas ma surprise.
- C'est bon, je me tais !
- Je vous enlève votre bandeau et à trois, vous ouvrez les yeux. Prête ?
- Prête !
Et une fois les yeux ouverts, elle fut tellement émerveillée et heureuse de cette surprise qu'elle lui sauta au cou mais ne s'attendant pas à cette réaction, ils perdirent non seulement tous les deux l'équilibre mais leurs bouches se retrouvèrent aussi collés l'une à l'autre.
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Un délicieux quiproquo
RomanceMon histoire parlera d'une jeune femme contrainte à un mariage forcé sans se douter que c'est un quiproquo.