Bienvenue à la municipale

5 0 0
                                    


Bonjour à tous ! Vous avez pu constater que mes précédents chapitres reprenaient l'histoire exacte de la série (mise à part une scène que j'ai rajoutée), j'ai également rajouté un petit bout de scène dans ce chapitre, qui sera utile pour la suite de l'histoire ! Je préférais ajouter cette précision pour une question de droits d'auteur ^^


Lorsque Jean-Paul arriva à la police municipale pour son premier jour, seul son collègue Machet était là. Il était le chef jusqu'alors et déménageait ses affaires pour libérer le bureau de son nouveau collègue, dont il se méfiait. Le nouveau venu frappa à la porte pour annoncer son arrivée.

- Bonjour ! Y a personne ? demanda-t-il en balayant la pièce du regard, déçu de ne pas découvrir tous ses nouveaux collègues.

- On pensait plus vous voir ! J'ai pas jugé utile de retenir mes hommes, ils sont partis en patrouille.

- Vos hommes ?

- Excusez-moi, mauvais réflexe.

- Désormais vous éviterez de donner des ordres à ma place, le somma Jean-Paul, sachant pertinemment qu'il l'avait fait exprès. Encore une façon de lui dire qu'il n'était pas le bienvenu...

- Bien reçu !

- Parfait, comme ça on reste pas bolqués là-dessus et on peut passer à autre chose.

- Justement, j'ai débarrassé mes petites affaires perso, maugréa-t-il en posant son carton remplis des dites affaires sur son nouveau bureau.

- Merci.

- J'ai laissé une radio et des menottes.

- Et mon arme de service ?

- Alors non, je suis embêté, on a eu un couac.

- Un quoi ?

- Un couac. L'armurerie aurait pas reçu le formulaire ou l'aurait égaré.

- Et vous vous en apercevez que maintenant ? s'étonna le lieutenant, qui n'était pas dupe.

- J'ai appris votre nomination qu'avant-hier, mais vous inquiétez pas, ce sera vite réglé.

- Lundi ?

- En attendant vous avez un taser dans le tiroir du bas.

- Vous répondez pas à ma question : lundi ?

- Apportez-moi une boule de cristal et je vous répondrai.

Il ouvrit le tiroir, où se trouvait bien un taser.

- Appel à toutes les unités, des tageurs viennent d'être signalés sur la voie publique, retentit une voix dans la radio. Il la porta à sa bouche pour demander :

- L'adresse ?

- Impasse des peupliers, dans le 13e.

- Ok, on arrive.

Il reposa la radio.

- Allez, on y va, lança-t-il en se levant.

- Non !

- Pardon ?

- Non. J'ai fini mon service, j'étais de nuit, alors non.

- Vous pouvez m'appeler des renforts quand même, non ?

- Bien sûr.

- C'est gentil.

Il se rendit donc seul à l'endroit qui lui avait été communiqué, ce qui n'était pas dans ses habitudes, les policiers se déplacent toujours au moins à deux. En arrivant sur les lieux, trois hommes étaient en train de se battre. Il arriva en courant.

Disparition au MistralOù les histoires vivent. Découvrez maintenant