14. La base secrète

27 4 6
                                    

Devant moi se tenait un grand portail. Il est gardé par deux automates.Je me cache vite derrière un gros rocher. J'examine les automates. Ils ressemblent plus à des vrais robots qu'à des humains. Mais ils sont sûrement plus résistants. C'est la première fois que j'en vois. 

Il reste un petit problème : Je ne sais pas comment entrer dans la base. Ces robots sont sûrement programmés pour ne laisser personne entrer. Mais moi, j'ai besoin d'entrer. Je ne suis pas venue ici pour repartir tout de suite. Mais Pilou, lui, ne veux pas. Il refuse de descendre de l'arbre dans lequel il s'est réfugié. J'essaie de l'encourager :

"Allez, ne fait pas ton peureux! Tu ne veux pas voir M.Nicolas?

- IRK!

- Allez, s'il te plaît, j'ai vraiment besoin de toi!

- IRK!

- Je t'en supplie!

- IRK IRK IRK!!!

- J'ai besoin de ton aide, j'ai besoin que tu me donne du courage!

- IRK...

- Viens..."

J'arrive finalement à le prendre dans mes bras. Même si je ne le lui montre pas pour le rassurer, j'ai aussi peur que lui. Je n'ai en aucun cas envie de risquer ma vie ni celle de Pilou dans cette montagne mystérieuse. Je veux juste trouver M.Nicolas et rester avec lui. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Il n'y a que des questions sans réponses dans ma tête, même des questions sur moi même. Surtout des questions sur moi même.

Qui suis-je? Vivais-je vraiment pendant l'apocalypse? Qu'est ce que je veux? Pourquoi est-ce un besoin pour moi de rencontrer M.Nicolas? Qu'est ce que cela va m'apporter?

Je n'ai pas le temps de me préoccuper de ça. Je prend un caillou que je lance sur la montagne souterraine derrière moi. Cela produit un bruit brut. Les robots, surpris, se déplacent vers la provenance du son en hurlant "INTRUS! INTRUS! INTRUS!"

J'en profite pour me courir vers la montagne, Pilou sur mon épaule. Le temps que les robots se rendent compte qu'ils ont été trompés, j'eu le temps de me faufiler à l'intérieur de la montagne.

Je transpire et je halète. J'ai eu chaud! Je suis le couloir. Devant moi se tient une porte en métal. Anxieuse, je tourne la poignée. 

Devant moi se tient M.Nicolas.

AutomatesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant