HxL / I love you.

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Mon souffle se fit court et je me senti tanguer.

- Comment ça..? Arrêter quoi?!?

- Arrêter toute cette mascarade, je ne veux plus de cette vie, je n'en ai jamais voulu.

Je dégluti.

- Plum je ne te suis pas qu'est-ce que tu racontes..?

- Tu sais, j'ai passé mes meilleurs moments avec toi.

Il me sourit tendrement et cela ne fit qu'accroître mon appréhension.

- Arrête de me parler comme ça on dirait que tu va mourir...

- Et..je sais que tu es mal à l'aise avec les débordements d'émotions et j'en suis désolé d'avance mais...je ne veux vraiment pas te perdre...je ne veux plus te voir te battre pour moi, je ne veux plus te causer d'ennuis, je veux que tout cela s'arrête, je veux une nouvelle vie... Je ne veux pas t'énerver ou t'ennuyer et je suis désolé de trop te coller.. je suis désolé de t'empêcher de vivre...

Merde je crois que mes paroles l'on vraiment blessé...

Un petit couinement se fit entendre au sol, je me baissa et donna simplement un coup de poing dans la tête du monstre qui commençait à se réveiller pour se rendormir aussi sec puis me releva attentif mais sur mes gardes.

- Huh...je pense que si on doit avoir cette conversation, il est mieux de le faire à la maison.

Il hocha la tête puis me prit alors la main et m'emmena. Il ne l'avait jamais fait en public, et encore moins si sérieusement que, malgré moi, le contact me fit frissonner et me chatouilla les joues. Je m'arrêta cependant et dit à voix basse : "Plum attend."

Il se retourna l'air surpris et confus.

J'approchai lentement mes mains de son torse et referma sans un mot son haut. Il était rouge et gêné, et même si je ne l'avais pas vu, la fumée qui émanait de sa bouche aussi chaude que humide me l'aurais dit. Je releva la tête vers lui en souriant maladroitement, il avait la bouche entrouverte l'air mal à l'aise.

- Ce serai bête d'attraper un rhume non? J'ai cru comprendre que tu y étais plutôt fragile.

J'eus pour simple réponse une courte inspiration avant qu'il ne ferme la bouche et baisse la tête. J'aurais juré le voir sourire.

Nous re prîmes notre route mains dans la mains jusqu'à la maison sous la neige. Aucun n'osais briser le silence, nous savions déjà qu'une fois rentré nous aurions à le faire, c'est pourquoi ces instants était à savourer.

Seul le bruit de nos pas dans la neige qui se faisait de plus en plus présente couvrait les alentours. Tout le monde s'étant désormais cloîtrés entre leurs murs. Notre seul présence dans les lieux laissait un aspect magique à la scène. Mais malgré l'irréalité du moment, mon attention n'était rivée que sur la main de mon compagnon, douce, petite et chaude. Je m'amusais parfois dans des pas un peu trop brusques à frotter nos mains, me permettant de sentir un peu plus la sienne.

Au bout de quelques minutes et quelques rares personnes, nous virent le portail. Dans un dernier reniflement nous avions pénétré la maison.

Le claquement de la porte précéda notre échange de regard. Il s'approcha silencieusement et entama de descendre la fermeture de mon manteau puis de prendre les deux extrémités pour les faire glisser vers le bas et le retirer. Je caressais son crâne pour y retirer la neige puis me baissa vers lui, front sur son épaule pour imiter son action. Une fois les manteaux posés avec indifférence à leurs emplacements, nous nous regardâmes. Il entreprit de parler mais je lui posa un doigt sur les dents puis l'enlaça.

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