Chapitre 32

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PDV Laura

Un jour, j'ai entendu dire que si on pense à une personne très fort, cette personne pense aussi à vous. Comme d'habitude que des conneries. Sauf que là, aussi rare sois-t-il, ça vient de m'arriver. Toute la soirée j'ai pensé à comment m'enlever Claire de la tête pour ça sécurité alors que j'étais en train de réceptionner et bizarrement elle m'envoie un message maintenant ?

Je relis son message et je me demande ce qu'Eliott a pu lui dire pour la faire changer d'avis. Assez de torture, je décide de lui répondre.

- Parler de ?

<^NextGirl^> : De toi principalement

- C'est pas vraiment mon sujet favori.

Aussitôt envoyer que je suis déjà entrain d'accélérer pour évacuer. Rien que l'idée qu'elle veuille que je lui parle de moi me passe un frisson dans le dos. Et si Eliott avait merdé ? Qu'il avait tout balancer ? Je suis dans la merde.

 Je rétrograde et fais ronfler le moteur, passant au-dessus des six mille tours, m'élançant dans un slalom du peu de voitures présentes. La vitesse a toujours été mon remède pour à peu près toutes mes émotions. A une époque la voiture ne suffisait même plus, à ce moment j'ai décidé de m'acheter ma moto, un petit bijou absolument mortel au moindre faux pas mais qui vous procure une adrénaline multiplier par 10.

Arrivée sur le parking de mon immeuble, je vois qu'une voiture est garée à ma place. Eh mais les gens ils ont quoi aujourd'hui, je vais pas crever les pneus d'une deuxième bagnole pour montrer mon mécontentement quand même ? Je décide de me stationner sur une autre place en laissant un mot avec mon numéro d'appart au cas où mon bébé gênerai. En passant près de cette Peugeot, la petite voix dans ma tête me dit de lui faire payer, mais je ne suis pas comme ça quand même.

Je range mon couteau en montant dans l'ascenseur, une bonne chose de faite. Mes chaussures à peine enlevées que je me jette sur mon canapé. Bon dieu il a jamais été aussi confortable, dire qu'il reste demain avant le weekend. Quoique si j'y vais pas c'est pas une grande perte, je mérite un petit weekend de trois jours.

Mes réflexions sont coupées par mon téléphone qui m'annonce l'arrivée d'un nouveau message.

<^NextGirl^> : J'ai besoin d'explication.

Tu ne pourras pas éviter cette conversation éternellement

???

- Je peux et c'est bien ce que je vais faire.

<^NextGirl^> : Mais Laura tu as quel âge à la fin ? Ce n'est pourtant pas la mer à boire je te demande juste de parler avec moi. Tout le monde dit que tu n'es pas quelqu'un de bien mais je suis convaincue du contraire, il y a quelque chose dans ton regard qui ne trompe pas. Je pensais qu'on vivait quand même quelque chose d'unique ensemble, je me suis attachée à toi et j'ai besoin de comprendre pourquoi tu m'as laissé seule dans ton lit et sans nouvelle

- Je ne suis pas quelqu'un de bien mais ça ce n'est pas nouveau. Garce un jour, Garce toujours Et puis ce jour-là j'avais un rendez-vous.

<^NextGirl^> : Ne te moque pas de moi. Je t'interdis de me mentir Laura, un rendez-vous ne s'étant pas sur 2 semaines. Si je ne t'avais pas revu aux bras d'Audrey, je ne saurai toujours pas où tu es

- J'ai été très occuper. Et Audrey n'a rien à voir là-dedans. Puis à ce que je vois tu m'as vite remplacé.

<^NextGirl^> : je t'ai remplacé ? Arrête un peu je n'ai fait que penser à toi. Je me suis énormément inquiétée pour toi.

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